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Un cru très hétérogène selon les régions pour les ensilages de maïs 2020

Le niveau quantitatif et qualitatif des ensilages de maïs 2020 sont à l’image de l’année climatique écoulée. Les récoltes sont globalement satisfaisantes sur la bordure Nord-Ouest du pays mais beaucoup plus contrastées partout ailleurs.

Le bilan hydrique donne un premier aperçu de la localisation tant quantitative que qualitative des meilleurs ensilages.
Le bilan hydrique donne un premier aperçu de la localisation tant quantitative que qualitative des meilleurs ensilages.

2020 aura été une année compliquée et surtout très hétérogène pour les ensilages de maïs. « Les semis de maïs fourrage ont été réalisés en 2 temps, interrompus par des pluies fréquentes fin avril – début mai : une partie avant le 20 avril, principalement dans le Nord et l’Est, et la principale vague à partir du 6-7 mai jusqu’au 20-25 mai. Les derniers semis ont parfois été réalisés dans le sec avec de mauvaises levées. Les températures supérieures aux normales en avril et jusqu’à début juin, ont permis des levées rapides et homogènes et, globalement, une bonne installation des cultures. » explique Arvalis Institut du végétal. Même si le mois de juillet a été partout très sec, il ne s’est pas traduit par des températures caniculaires et a globalement permis un bon niveau de fécondation. L’écart entre régions s’est ensuite creusé à compter de début aout. « Le retour de la pluie, à partir de début août a surtout concerné l’Ouest et la bordure maritime nord. Dans ces régions, les conditions de fin de cycle ont été très favorables au remplissage des grains. Ailleurs, le déficit hydrique persistant s’est soldé par des avortements de grains qui ont affecté le rendement et la teneur en amidon des maïs. »

Les ensileuses ont tourné de début aout à mi-octobre

Dans les départements les plus concernés par la sécheresse et la canicule, les premiers ensilages ont démarré très tôt, début août, et ils se sont achevés jusqu’à mi-octobre dans les départements de la bordure maritime du nord du pays. Cet étalement des récoltes sur huit à dix semaines confirme une des évolutions marquantes de ces dernières années.

Côté rendement, les à-coups climatiques de plus en plus contrastés ont un impact croissant. « La variabilité des rendements est parfois très forte dans un même secteur (de 5-6 à plus de 15 t MS/ha) selon la profondeur de sol dans les parcelles, la localisation des orages,… ». Cet effet météo impacte également forcément la qualité finale du produit avec « des maïs bien pourvus en grains et riches en amidon à l’Ouest et dans la bordure maritime Nord, jusqu’à des maïs avec très peu de grains dans le Centre et l’Est. » Enfin autre effet prévisible de la sècheresse, d’importants transferts pour le choix du mode de récolte : 50 000 ha initialement prévu pour une récolte en grain ont été au final ensilés, principalement dans les zones d’élevage les plus touchées par la sècheresse : Centre et Nord-Est du pays.

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