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Ter’élevage lance un outil pour réduire la consommation d’antibiotiques

Après cinq années de préparation en collaboration avec Oniris, Ter’élevage fournit depuis l’automne 2016 aux éleveurs une nouvelle information pour la prévention des maladies respiratoires lors de la mise en place des broutards.

L’objectif d’ATLESS (1) est d’aider les engraisseurs à adapter leurs pratiques de prévention des maladies respiratoires. Le but est de réduire l'utilisation des antibiotiques en centre de tri et en élevage, dans le cadre du plan Ecoantibio 2017.

Affichée en haut des bons de livraison des animaux, sous la forme d’un curseur positionné sur une réglette, ATLESS indique un niveau de sécurité par rapport aux maladies respiratoires pour le lot concerné. Plus la note est élevée, moins le lot risque de développer de pathologie respiratoire en début d’engraissement.

« Ce niveau de sécurité est calculé à partir de nombreuses informations recueillies auprès de l’éleveur naisseur (race, âge, vaccination ou non, nombre de kilomètres entre l’élevage et le centre de tri,… ) et concernant la constitution du lot (période de mise en place, taille des lots,…). Les informations concernant l’élevage engraisseur sont intégrées au calcul : taille et type de bâtiments, pratique d’une quarantaine, pratique d’une transition alimentaire courte ou longue, niveau de risque sanitaire moyen de l’élevage,…) » explique Jean-Jacques Bertron, responsable technique bovins de Ter’élevage.

Ter’élevage poursuit parallèlement son programme Broutard Max, qui consiste à faire bénéficier d’une plus-value les broutards qui sont vaccinés chez le naisseur contre le virus RS. En 2016, Boutard Max a concerné plus de 5000 animaux.

ATLESS permet également aux vétérinaires et techniciens de la coopérative d'aborder différemment la prévention des pathologies respiratoires. "En accord avec l'éleveur et en adéquation avec les risques évalués, il est possible d'orienter la prévention vers des solutions complémentaires telles qu'une meilleure ventilation du bâtiment, un apport nutritionnel adapté (levures, probiotiques, anti-oxydants, huiles essentielles, extraits végétaux ...), la mise en place d'une quarantaine et une meilleure surveillance de la santé des animaux (prise de température et autres)" explique Katia Risson, vétérinaire conseil ruminants à Terrena.

(1) AnTibiotiques moins (less en anglais)

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