[Salon International de l’Agriculture] La Saône-et-Loire rafle les deux prix de championnat Charolais
Avant leur grand rendez-vous cet automne lors du concours National organisé cette année dans le cadre du prochain Sommet de l’élevage, les meilleurs animaux charolais se sont retrouvés sur les plaquettes de bois du grand ring de la Porte de Versailles. Avec un plaisir évident !
Avant leur grand rendez-vous cet automne lors du concours National organisé cette année dans le cadre du prochain Sommet de l’élevage, les meilleurs animaux charolais se sont retrouvés sur les plaquettes de bois du grand ring de la Porte de Versailles. Avec un plaisir évident !
« Nous avions cette année 40 places et, je trouve, des animaux globalement de meilleure qualité comparativement à la précédente édition en 2020. » soulignait Sébastien Cluzel, Président du herd-book charolais. « On a aussi gagné en convivialité avec des éleveurs manifestement ravis de pouvoir enfin se retrouver à Paris. On avait 7 nouveaux élevages exposants. (Gérard Bouilloux, EARL la Filaine, GAEC des Peupliers, GAEC de Maublanc, GAEC Bonnabry Arfeuille, GAEC Lamarre Benoit et Laetitia et Pascal Langevin.) C’est pour nous très positif et encourageant. »
Né en Moselle, élevé en Saône et Loire
C’est cette année de Saône-et-Loire -département qui est aussi le berceau originel de la race- que provenaient les deux champions même si Néroli le lauréat est né au Gaec Picaut, en Moselle. « Ce taureau amené par le Gaec de la Codemine est très bien fait. Une magnifique longueur de corps. Du bassin, de la longueur. C’est aujourd’hui lui qui se rapproche le plus de l’idéal du standard de race. » a estimé Jean-Marie Goujat, éleveur dans le Rhône et juge titulaire des différentes sections de mâles. « Le champion est morphologiquement parlant complétement en phase avec les orientations. Une qualité de dessus exceptionnelle sur un animal qui se déplace très bien malgré son poids. Il illustre parfaitement les orientations à prendre pour notre race. » ajoutait Sébastien Cluzel.
La vache la plus âgée
Née en janvier 2014, Juline, la championne était la vache la plus âgée de ce concours. « Puissante, fine, longue, elle se déplace pour autant extrêmement bien. C’est un réel plaisir que de mettre en avant ce type d’animaux » soulignait Olivier Blanchard, un des deux juges en charge du classement de ces sections de femelles.
La bonne demi-douzaine de génisses bouchères amenées par des élevages de Saône et Loire et de l’Ain n’ont malheureusement pas pu être présentées sur le grand ring et sont restées sagement attachées dans les travées.
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