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Rémy Corneloup : "des abreuvoirs collectifs et un compteur d'eau"

Rémy Corneloup, éleveur à Curbigny en Saône-et-Loire, a opté pour un système d’abreuvement collectif, afin d’offrir une eau en quantité suffisante à son troupeau de Charolaises. Un compteur d’eau devant la stabulation permet de vérifier que les animaux boivent selon leur besoin.

« J’ai vraiment pris conscience de l’importance de l’eau d’abreuvement dans l’alimentation des animaux, lors d’une journée technique organisée sur le sujet, par le GDS de Saône-et-Loire l’automne dernier. On regarde facilement l’aliment mais pas l’eau. Aussi, pour l’extension de stabulation mise en service cet hiver, j’ai opté pour des systèmes différents de ceux du bâtiment construit en 2014 où les vaches disposent de deux abreuvoirs individuels par case de 16 places », explique Rémy Corneloup, éleveur de 75 mères charolaises à Curbigny en Saône-et-Loire.

« Je bloque les vaches deux à trois heures aux cornadis pour manger. Elles vont ensuite toutes boire en même temps. C’est pourquoi, il m’a semblé judicieux d’opter pour un système d’abreuvement collectif avec un gros débit 72 litres/min, une réserve d’eau de 70 litres et un système antigel. » Chacune des quatre cases de vaches dispose d’un bac d’1,5 mètre.

 

Un compteur d’eau pour contrôler la consommation

L’éleveur a monté un muret dans chaque case, entre l’aire paillée en pente et l’aire raclée, pour y accrocher le bac d’abreuvement. Ce dernier bascule sur l’aire raclée, pour un nettoyage aisé. Un raclage est effectué trois à quatre fois par semaine. « Je nettoie l’abreuvoir à la main après le paillage quotidien et le vidange une fois par semaine environ. » Les vaches y accèdent uniquement côté aire raclée. « Elles boivent beaucoup plus naturellement. Les veaux s’y désaltèrent également, même s’ils ont un abreuvoir dans leurs cases. Il y a toujours de l’eau, même quand il y a trois vaches en même temps. »

Rémy Corneloup a également installé un compteur pour vérifier facilement la consommation d’eau dans les bâtiments. « J’effectue un contrôle en début de saison, puis de temps en temps pendant la saison hivernale », souligne l’éleveur. Une analyse d’eau annuelle est également réalisée.

« Avec la construction du mur, ce système collectif me revient à 1 015 euros par case contre 733 euros par case pour les abreuvoirs individuels à niveau constant. »

 

 

Chiffres clés

- 75 vêlages, engraissement des vaches et des meilleures génisses
- 450 kg pour les broutards alourdis
- 85 ha dont 9 de maïs ensilage (6,5 de dérobées de ray-grass et trèfles et 2,5 de méteil) ; 4,5 de blé ; 2,5 d’orge ; 2,5 de luzerne et 66,5 de prairies naturelles.

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