Les races d’origine britannique en progression
D'après les chiffres de la BDNI traités par l’Institut de l’élevage, l'effectif des races allaitantes britanniques en France connait une forte progression. Même si leur nombre demeure confidentiel et qu’il est toujours plus facile de progresser quand on part de très bas, l’évolution est impressionnante, en particulier pour l’Angus.
D'après les chiffres de la BDNI traités par l’Institut de l’élevage, l'effectif des races allaitantes britanniques en France connait une forte progression. Même si leur nombre demeure confidentiel et qu’il est toujours plus facile de progresser quand on part de très bas, l’évolution est impressionnante, en particulier pour l’Angus.
D’après les chiffres de la Base de données nationale d’identification traités par l’Institut de l’élevage, il y avait en France, le 31 décembre dernier, un total de 1 450 900 vaches charolaises, 1 142 130 limousines, 503 790 Blondes d’Aquitaine, 220 240 Salers, 216 150 Aubrac, 53 190 Parthenaises, 36 470 Rouges des Près, 18 130 Gasconnes, 15 690 Blanc Bleu et 3 650 Bazadaises. Si on analyse ces chiffres comparativement aux années précédentes, les trois principales races à viande voient leurs effectifs s’éroder et, à des degrés divers, sont les principales victimes de la décapitalisation allaitante en cours.
Ces statistiques font également état d’une forte progression numérique des races allaitantes d’origine britannique. Même si leur nombre demeure confidentiel et qu’il est toujours plus facile de progresser quand on part de très bas, l’évolution est impressionnante, en particulier pour l’Angus, une des premières races à viande de la planète dont les effectifs en France étaient insignifiants voici quinze ans.
Comment expliquer l’attrait pour cette vache de format modeste, le plus souvent noire et toujours génétiquement sans cornes ? Les réunions organisées au Sommet de l’élevage par ses promoteurs laissent à penser que c’est une conjonction de facteurs. L’Angus a d’indéniables qualités d’élevage. Sa viande est prisée dans certaines boucheries et restaurants haut de gamme et laisse de ce fait espérer une valorisation de bon niveau. Sa précocité sexuelle et sa capacité à être facilement maintenue en état avec des rations peu coûteuses car basées sur les fourrages grossiers, limitant de ce fait les coûts alimentaires et facilitant son engraissement sont régulièrement mises en avant par ses éleveurs. Autant d’atouts qui sont en phase avec les exigences des élevages bio, lesquels sont actuellement en plein développement.