Les premiers chiffres de l’observatoire de la contractualisation amont sont sortis
À l’occasion d’une conférence au Sommet de l’élevage, Interbev a dévoilé les premières données issues de l’observatoire de la contractualisation amont. Cet outil a été créé début 2023 par l’interprofession.
« Ces chiffres ont été établis à partir de données représentant 80 % des abattages, et ils donnent une photographie très représentative de la situation », a expliqué Annick Jentzer, responsable de la section bovine d’Interbev à l’occasion d’une conférence organisée le 5 octobre 2023 au salon.
Une actualisation deux fois par an
Les remontées d’informations de la part des abatteurs restent facultatives et les données seront anonymisées. Elles seront actualisées au 31 décembre et au 30 juin chaque année.
Au 30 juin 2023, 380 000 bovins étaient recensés sous contrat. La catégorie la plus largement engagée concerne les jeunes bovins de type lait ou mixte : 48 % d’entre eux faisaient l’objet d’un contrat (138 456 animaux). Les jeunes bovins de type viande étaient pour leur part 28 % à être engagés (147 986 animaux).
La contractualisation est sans surprise beaucoup moins fréquemment mise en œuvre pour la voie femelle. Elle concernait 13 % des vaches ou génisses de type viande (106 710 animaux) et 8 % des vaches ou génisses de type lait ou mixte (74 606 animaux) à la date du 30 juin 2023.
L’interprofession du bétail et des viandes met à disposition sur son site interbev.fr des contrats type, et une animation vidéo avec des informations sur la démarche « pas à pas » de construction du contrat avec le premier acheteur. Des indicateurs de prix de marché sont aussi publiés chaque semaine. Sur le site de l’Institut de l’élevage, sont actualisés tous les semestres les prix de revient des gros bovins (vaches de réforme, génisses, jeunes bovins et broutards).