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Les organisateurs du Sommet de l’élevage fin prêts pour la 29° édition

Le Sommet de l’élevage aura lieu comme à l’accoutumée la première semaine d’octobre. Les organisateurs oeuvrent avec les pouvoirs publics pour que le Salon puisse avoir lieu dans les meilleures conditions possibles, mais s’attendent forcément à un recul du nombre de visiteurs étrangers.

Yves Chassany « Le concours comportera plusieurs sections de vaches suitées de veaux purs ou croisés, de façon à mettre en avant le type d’animaux qu’il est possible de produire avec nos vaches même dans des zones au contexte pédo-climatique difficile. »
© F. d'Alteroche

« Oui le Sommet de l’élevage aura bien lieu comme prévu les 7, 8 et 9 octobre prochain sur l’habituel site de la grande halle d’Auvergne. Et oui, s’il est maintenu c’est avec la caution des pouvoirs publics avec lesquels nous travaillons au jour le jour en étroite concertation. » A l’occasion d’une conférence de presse organisée le 7 juillet, Jacques Chazalet et Fabrice Berthon, respectivement président et commissaire général de ce Salon ont tenu à confirmer que tout était fait pour que l’habituel rendez-vous de début octobre marque de belle façon la « rentrée » du monde de l’élevage et plus largement celle du monde agricole dans la mesure où cette manifestation devrait aussi être une des rares qui n’a pas été terrassée par les vicissitudes liées au Covid 19.

 

Le monde agricole a besoin d’un événement phare en début d’automne et les organisateurs du Sommet de l’élevage escomptent bien que cet événement puisse avoir lieu à Cournon. « Nous avions eu la visite d’Emmanuel Macron l’an dernier. Il est bien entendu réinvité cette année. » souligne Jacques Chazalet.

Début juillet, 90% des surfaces d’exposition avaient été commercialisées pour quelques 1 400 exposants dont 345 viendront de l’étranger. 2 000 animaux représentant un total de 70 races bovines, ovines, caprines et équines seront en concours ou en simple présentation. Une trentaine de conférences sont d’ores et déjà programmées.

Participer à la relance de l’économie

« La France a besoin de relancer son économie. Les investissements dans le secteur agricole peuvent évidemment y contribuer. » souligne Jacques Chazalet. « Même si le contexte agricole est loin d’être euphorique pour les productions animales, il est globalement meilleur que l’an dernier et, au moins dans un large Massif Central, les récoltes fourragères sont pour l’instant conformes à celles d’une année moyenne. Des éleveurs auront besoin de venir faire le point avec les exposants pour envisager d’éventuels nouveaux investissements ou renouvellement de matériel. »

 

Côté visiteurs, Fabrice Berthon table sur 90 000 entrées, soit un chiffre légèrement inférieur aux 96 000 personnes qui avaient fait le déplacement l’an dernier. Le covid 19 et les restrictions de déplacement consécutives à ce virus font en particulier craindre un recul de la participation des étrangers, en particulier ceux qui devaient venir de pays extérieurs à l’Union Européenne.

 

L’an dernier, 4 800 visiteurs étrangers avaient fait le déplacement. « Mais d’ici début octobre, nous avons bon espoir que la liste des pays actuellement contraints par des restrictions de déplacement puisse être allégée. » soulignait Benoît Delaloy, responsable de la promotion à l’international de ce salon. Le programme des visites d’élevages ou de sites liés à l’agro-alimentaire ou à l’agro-fourniture n’a pas été réduit pour autant.

Près de 400 reproducteurs Aubrac en concours

Un des événements phare de cette édition 2020 sera l’organisation simultanée du concours National Aubrac pour lequel 370 places sont réservées avec également trois demi-journées sur la grande scène du zénith d’Auvergne. « Ce sera la troisième fois que nous organisons notre concours National dans le cadre du Sommet de l’élevage, souligne Yves Chassany, éleveur dans le Cantal et président de l’OS Aubrac.

Et de souligner tout le rôle qu’a eu ce salon pour contribuer, au fil des 28 précédentes éditions, à mieux faire connaître cette race et ses aptitudes de façon à favoriser son extension numérique et géographique. L’Aubrac totalise actuellement quelques 230 000 vaches mères avec, depuis une vingtaine d’années, une progression régulière d’environ 5% par an de ses effectifs. « Cette progression signifie que ses aptitudes correspondent aux attentes d’un nombre croissant d’éleveurs » soulignait Yves Chassany. « Notre objectif est de faire partager à tous les visiteurs un bon moment d’Aubrac ! »

Il serait faux de dire que le Covid-19 n’est pas une préoccupation de tous les instants. Les visiteurs devront bien évidemment respecter les gestes barrières et les règles de distanciation. Au jour d’aujourd’hui, (le 7 juillet) le port du masque devrait être facultatif à l’extérieur des bâtiments mais sera recommandé et même probablement obligatoire dans les lieux où il y a davantage de promiscuité et en particulier dans le Hall 1. Les exposants seront d’ailleurs tenus de pouvoir proposer des masques aux visiteurs et de mettre à leur disposition l’incontournable gel hydroalcoolique.

Les « scoop » pour 2021 et 2022

Quelques informations ont également été dévoilées pour les éditions suivantes. 2021 sera marquée par la mise en service de la nouvelle halle en dur dont les dimensions seront proches de l’actuel hall 1, laquelle se traduira par une réorganisation des différentes surfaces d’exposition et la mise en place d’un espace dédié aux fournisseurs des produits et outils nécessaire pour la transformation des produits animaux à la ferme et les circuits courts. Et côté concours, le Sommet de l’élevage 2021 accueillera le National Charolais puis l’édition 2022 sera celle du National Limousin.

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