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Le prix des vaches et génisses finies raffermi

La fermeture de la restauration traditionnelle et la réduction des échanges internationaux continuent début mars 2021 de profiter au VBF (viande bovine française). Cette demande soutient les cours des vaches.

vache engraissée à l'herbe
© F.Alteroche - archives

Dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances, l'Institut de l'Elevage revient sur les difficultés du secteur de la restauration. La restauration traditionnelle connait une perte de chiffre d'affaires de 79 % par exemple sur le mois de décembre 2020 par rapport à décembre 2019, la restauration collective de 27 % et la restauration rapide de 20 %. La consommation de viande bovine se reporte sur les ventes au détail.

La hausse des ventes de viandes réfrigérées et congelées se poursuit sur le début de l'année 2021 (respectivement + 8% et +13 % sur les sept premières semaines de l'année d'après Kantar). "Avec le couvre-feu à 18 h qui limite les ventes à emporter aux repas de midi, les français prennent l'essentiel de leurs repas à domicile."

Lire aussi : Un engraissement à l’herbe modifie-t-il la qualité de la viande ?

La consommation calculée par bilan serait stable en janvier 2021 par rapport à la même période de 2020. Vu que les importations restent sur un niveau moyen de 17 % inférieur à celui de l'année dernière, la consommation de viande bovine française (veau compris) est soutenue. "En grande distribution et en boucherie artisanale tout comme dans les cantines scolaires, c'est la viande française qui est mise à l'honneur."

Une offre en femelles plutôt restreinte début 2021

"Cette demande toujours très forte pour la viande française fait face à une offre plutôt restreinte, ce qui continue de doper les prix des femelles" constate l'Institut de l'Elevage. En semaine 9, la vache U cotait 6 % de plus que l'année dernière à la même date, et la vache R 8 % de plus. 

 

 

Les abattages de vaches laitières sont en effet en recul de 5 % sur les semaines 6 à 9 par rapport à la même période de l'année dernière. Les abattages de vaches allaitantes sont en hausse de 2 % et ceux de génisses de type viande de 3 %.

Lire aussi : Une année 2020 favorable aux boucheries artisanales pour les viandes limousines label rouge

 

 

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