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Le revenu des élevages allaitants toujours insuffisant sur la période 2019-2021

L’observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages bovins montre que la situation financière était toujours aussi difficile pour les élevages allaitants sur la période 2019-2021.

© S.Bourgeois - archives

L’Institut de l’Elevage, en collaboration avec les centres comptables AS BFC, CerFrance Alliance Massif-Central, Cogedis et GIE Entr’AS analyse les résultats économiques d’élevages bovins viande répartis sur trois zones : Grand-Ouest, Cantal (zone « montagne ») et Saône-et-Loire (zone allaitante « historique »).

Les résultats des années 2019 à 2021 pour 568 élevages en clôture comptable dite d’hiver - d’octobre à décembre - viennent d’être livrés. Ils portent donc partiellement sur la période de hausse globale des charges de matières premières alimentaires, énergétiques, mécaniques… qui a été initiée début 2021.

« Quelle que soit la zone, le revenu disponible des élevages allaitants demeurait insuffisant sur cette période», montre cette étude. Il atteignait 15 800 euros annuels par UTH familiale en moyenne sur toutes les zones, en variant entre 11 000 à 18 000 euros. "Les prélèvements privés restaient plus que restreints, à 14 500 euros/UTH en moyenne sans que cela ne permette de dégager de marge de sécurité suffisante."

Et ceci malgré une légère amélioration de la situation : entre 2019 et 2021, le produit brut a globalement progressé dans les trois zones sur l’échantillon d’exploitations étudié, notamment sous l’effet de la hausse du produit bovin et du produit cultures. Les charges sont elles aussi en hausse sur cette période, notamment celles de structure, mais l’EBE augmentait (+27 euros/UGB dans le Grand-Ouest, +7 euros/UGB dans le bassin allaitant et +20 euros / UGB en montagne). Le revenu disponible par UTH familiale progressait légèrement sur les trois zones sur cette période.

 

Au bilan, plus de la moitié des exploitations de l’échantillon sont peu endettées, mais 15 % d’entre elles sont en situation critique (endettées à long et moyen terme et avec une trésorerie négative). Sur la région Grand-Ouest, c’est même le cas de 29 % des exploitations.

« Pour ces exploitations en difficulté, encore plus que pour les autres, les impacts des sécheresses de 2018, 2019 et 2020, cumulées entraînent toujours des conséquences techniques, économiques et financières malgré la récolte fourragère quantitative de 2021. »

 

 

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