La race Blanc Bleu est la plus utilisée en croisement sur vaches laitières
Les naissances de veaux croisés viande/lait ont été en progression régulière ces dernières années, d’après des données statistiques rapportées par l’Institut de l’élevage. Qu’ils soient issus d’insémination ou de monte naturelle, ces croisés ont représenté l’an dernier 23 % des veaux nés de mères de race laitière contre 20 % en 2019.
Si on s’en tient aux statistiques relatives au type racial des taureaux utilisés en croisement par le biais de l’insémination dans les cheptels laitiers, cette part accrue profite essentiellement aux doses de taureaux Blanc Bleu et dans une moindre mesure Inra 95. « À l’échelle nationale, toutes races confondues, 17 % des IAP sur femelles laitières ont été réalisées en croisement viande en 2020 », explique l’Institut de l’élevage.
Il existe par ailleurs des différences quant à la race utilisée en croisement selon la zone géographique où se situent les élevages. « Selon la région où l’on se place, une même race de femelle n’est pas inséminée préférentiellement avec la même race de taureau. Si par exemple, à l’échelle nationale, les femelles Prim’Holstein sont inséminées en croisement viande à hauteur de 60 % avec des doses de taureaux Blanc Bleu, les femelles de cette même race en Auvergne-Rhône ne sont inséminées qu’à hauteur de 35 % avec cette race de taureau au profit d’autres races, notamment des taureaux charolais. »
Le rang de vêlage a aussi clairement un impact sur la race qui sera utilisée. « On retrouve une proportion importante de taureaux de race limousine sur les génisses tandis que leur utilisation est plutôt modeste chez les vaches qui sont inséminées préférentiellement avec des taureaux Blanc Bleu et charolais. »