« Faire connaître la race Hereford et son association »
Pascal Bastien, éleveur et président de l’OS Hereford France, revient sur le Sommet de l'Elevage durant lequel s'est tenue la conférence européenne de la race.
Pascal Bastien, éleveur et président de l’OS Hereford France, revient sur le Sommet de l'Elevage durant lequel s'est tenue la conférence européenne de la race.
« La viande d’Hereford est moins connue en France que celle de sa consœur britannique, l’Angus. C’est pourquoi, il est important pour nous d’être présents au Sommet de l'élevage. C’est l’occasion de rencontrer à la fois l’amont et l’aval, pour échanger sur les grands atouts de notre race, sa docilité, sa rusticité, sa grande capacité à valoriser l’herbe.
Nous ne disposons pas encore de filière pour la Hereford. Les éleveurs commercialisent pour beaucoup leur viande en vente directe. Aussi, profitons-nous de ce lieu pour communiquer sur notre marque « Perle de Prairie », créée l’année dernière et à laquelle quinze éleveurs ont déjà adhéré.
Nous disposons également d’une race qui répond bien aux contraintes environnementales d’aujourd’hui et de demain grâce à ses élevages très herbagers. La finition à l’herbe n’est pas un problème avec la Hereford.
Le salon est également l’occasion d’organiser notre concours national et ainsi de nous réunir, nous, éleveurs de Hereford, présents sur l’ensemble du territoire national. Nous n’avons pas l’opportunité de nous voir régulièrement.
Cette année, nous sommes également très fiers d’organiser la conférence européenne Hereford qui a lieu seulement une fois tous les quatre ans, dans un pays différent. Au niveau européen, c’est un vrai challenge pour la plus petite association de race dont les effectifs évoluent doucement. On compte désormais un peu plus de 1700 vaches reproductrices hereford sur le territoire français pour une centaine d'adhérents. C’est une belle opportunité pour nous de mettre en avant notre structure et de montrer qu’elle existe. Nous avons également de jeunes éleveurs qui se sont installés. La convention représente ainsi un moyen pour nous de répondre aux attentes, en termes de renouvellement dans les élevages, en nouant des contacts avec les autres pays européens mais également au-delà. D’ailleurs, nous avons eu un juge texan pour officier lors du national. »