Île-de-France
Une légumerie bio pour approvisionner la restauration collective
La Coopérative Bio d’Île-de-France a enfin inauguré sa très attendue légumerie bio. Plus de 300 personnes étaient présentes.
La Coopérative Bio d’Île-de-France a enfin inauguré sa très attendue légumerie bio. Plus de 300 personnes étaient présentes.
Encore en travaux, la légumerie bio de la Coopérative Bio d’Île-de-France, située sur l’Ecopôle de Sénart à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) a enfin été inaugurée le 24 janvier. « Il s’agit d’une étape très importante pour la Coopérative Bio d’Île-de-France. La légumerie permet de planifier les cultures, de sécuriser le bio et de bénéficier d’un outil de conditionnement et de transformation. Les travaux ont débuté le 14 janvier 2019 », se réjouit Marc Chauvin, président.
Le budget est de 3,8 M€ (2,8 M€ pour le terrain et le bâtiment et 1 M€ pour les outils). Réalisé avec le soutien de l’Agence de l’Eau Seine Normandie (subvention de 765 454 €) et la Région Île-de-France, cet outil de transformation fournira des légumes bio lavés et conditionnés de Ire gamme, de IVe gamme (crus prêts à l’emploi tels que carotte, céleri, choux, betterave, pomme de terre, potimarron) et Ve gamme (cuits prêts à l’emploi avec les pommes de terre et les légumes secs : haricots et lentilles) pour la restauration collective (surtout IVe et Ve gammes) et les magasins spécialisés (surtout Ire gamme).
« Carottes et pommes de terre ont été choisies car ce sont les légumes les plus demandés en volume par la restauration collective. La Ire gamme est en fonctionnement depuis mi-janvier, la IVe gamme est prévue pour la première quinzaine de février et la Ve gamme pour le troisième trimestre. Nous allons très vite diversifier en légumes. Les fruits, c’est compliqué, et ne sont pas envisagés pour le moment », explique Nathalie Zanato, directrice de la Coopérative.
L’objectif est de 2 000 t en Ire gamme et de 1 000 t brutes transformées par an pour les IVe et Ve gammes. « Si les collectivités sociétaires à la Coopérative participent à la planification et bénéficient d’un approvisionnement garanti sur la durée, nul besoin d’être sociétaire pour accéder à la gamme ! », précise la coopérative. « À présent, il faut rentabiliser et donc utiliser et saturer l’outil. Il faut le promouvoir ! Donc Mesdames Messieurs de la restauration collective, passez commande ! », revendique Marc Chauvin.