Étienne Gangneron, en quête de cohérence sociale et économique
Vice-président de la FNSEA et éleveur de bovins charolais, Étienne Gangneron fait remonter son engagement dans l’agriculture biologique aux années de la vache folle. « J’ai toujours été en lien avec les attentes sociétales et j’ai senti à ce moment-là une forte attente de réassurance », explique cet éleveur du Cher, département dont il préside la chambre d’agriculture. À la FNSEA, il accompagne le dossier de l’agriculture biologique en demeurant respectueux des autres systèmes de production. « Personne ne détient la vérité absolue mais je suis convaincu de l’existence de passerelles entre les différents systèmes », affirme-t-il. Lui qui assume son choix au quotidien n’en comprend que mieux les difficultés d’être agriculteur. Il recherche la cohérence sociale et économique de l’agriculture biologique. Depuis trois ans, il s’efforce « d’aller jusqu’au bout de la démarche », dit-il, en allant vers la vente directe. Avouant être mal à l’aise dans les circuits longs, il met son énergie dans le développement de magasins de producteurs. Sa compagne, infirmière, en Gaec avec lui depuis cette année, a décidé de participer à l’entreprise commerciale en préparant des produits. Étienne Gangneron est encore engagé financièrement pour une dizaine d’années.