Ludovic Billard, convaincu par la vision de Biolait
En Gaec à deux dans les Côtes-d'Armor, avec 190 000 litres sur 64 hectares quasiment tout en herbe, et des volailles, Ludovic Billard a d’abord été convaincu par les systèmes très herbagers. Ne pouvant pas s'installer sur l'exploitation de son père, il a cherché une petite structure avec un parcellaire adapté. En 2003, il s’installe, augmente progressivement les surfaces en herbe et diminue celles en maïs jusque 5 hectares. « En 2009, la crise du lait a été l’élément déclencheur de mon passage en bio. À l'époque, seul Biolait pouvait me collecter en bio, et sa philosophie me convenait tout à fait », se souvient-il. Il a très vite participé au conseil d'administration. « Les convictions de Biolait sur le développement de la bio partout et pour tous les éleveurs, et la solidarité entre les adhérents, font notre différence. Biolait prône une meilleure répartition de l’élevage sur les territoires, pour une meilleure complémentarité culture et élevage, et des systèmes vertueux sur l’état des sols, l’environnement et la biodiversité. Tant que le lait d'un adhérent ne peut pas être valorisé en bio, il est quand même payé au prix bio », explique-t-il. Selon Biolait, les fermes bio doivent rester très autonomes et basées sur l'herbe, pour des raisons techniques et économiques. Aujourd'hui, les adhérents Biolait vont déjà plus loin que le cahier des charges européen, avec notamment des fermes 100% bio.