Barbara Pompili sur France Inter : en 2021 une interdiction du glyphosate « sur plus de la moitié des utilisations »
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, ne s'intéresse pas qu'aux voitures électriques. Dans les dossiers environnement qu'elle a en charge, certains touchent directement l'agriculture. Et en particulier les deux sujets d'actualité brûlants que sont le glyphosate et les néonicotinoïdes. Interrogée ce mardi 8 septembre dans le Grand Entretien de France Inter à 8 h 20, le mot du jour était « alternatives ».
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, ne s'intéresse pas qu'aux voitures électriques. Dans les dossiers environnement qu'elle a en charge, certains touchent directement l'agriculture. Et en particulier les deux sujets d'actualité brûlants que sont le glyphosate et les néonicotinoïdes. Interrogée ce mardi 8 septembre dans le Grand Entretien de France Inter à 8 h 20, le mot du jour était « alternatives ».
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, était ce mardi 8 septembre l’invitée du Grand Entretien, à 8 h 20 sur France Inter. Interrogée par Léa Salamé et Nocolas Demorand, elle est revenue sur les sujets environnementaux qui concernent l’agriculture et font l'actualité du moment.
En premier lieu : le glyphosate. La recherche avance pour trouver des alternatives, assure la ministre. « On va avoir des interdictions de glyphosate sur certaines utilisations dès le début de l’année prochaine ». Et de préciser : « sur plus de la moitié des utilisations ». Une demi-mesure par rapport à la première annonce d’Emmanuel Macron qui envisageait une interdiction totale en 2021. En 2019, cependant, lors des débats citoyens, le président était revenu sur sa position, jugeant que le souhait initial n’était pas « pas faisable » et que cela « tuerait notre agriculture ». Il fallait donc trouver des « alternatives » avant d'envisager une interdiction totale du produit.
Voir aussi sur le site de France Info : « Agriculture : "Plus de la moitié des utilisations du glyphosate seront interdites à partir de l’année prochaine" assure Barbara Pompili »
Le retrait progressif désormais envisagé vise donc à ne pas laisser les agriculteurs sans solution. Mais la ministre semble confiante sur les travaux en cours qui devraient permettre de trouver différentes voies pour se passer du désherbant. A ses yeux, interdire à moitié « ce n’est pas suffisant ».
Néonicotinoïdes : « 9 sur 10 » déjà interdits
Autre sujet brûlant : les néonicotinoïdes. La ministre de la Transition écologique, à l’origine de la loi Biodiversité de 2016 qui a mis fin à partir de 2018 à l’utilisation des néonicotinoïdes défend la dérogation sur betteraves qu’elle juge aujourd’hui nécessaire. Elle estime pourtant que le scénario aurait pu être différent. « En quatre ans, on avait le temps pour trouver des alternatives : le problème, c’est que derrière, ça n’a pas suivi. La filière a traîné les pieds, la recherche n’a pas avancé, et l’État et les parlementaires n’ont pas assez joué leur rôle, » a-t-elle déclaré sur France Inter.
Voir sur le site de France Inter : « Barbara Pompili : "A l’heure actuelle, plus de 91 des néonicotinoïdes sont interdits en France" »
A l’heure actuelle « plus de 91 % des néonicotinoïdes » sont interdits a-telle précisé. « Il y en a 9 sur 10, il faut la dernière petite marche. » Et d’avancer encore : « Le pilotage qui a manqué pendant 4 ans, là on va l’avoir avec Julien Denormandie, et les alternatives on va les trouver.»
Lire aussi « Barbara Pompili défend la dérogation des néonicotinoïdes sur betteraves »