Au Pays de Salers, une plasticienne est tombée sous le charme des cornes en lyre
C’est une jolie histoire, simple et réconfortante. Celle qui se fait connaître sous le nom d’artiste Lucie-Maria de Paloma a posé ses valises il y a cinq ans dans le Cantal. Son cheptel de « Meuh Meuh » anime le petit village rural de Sainte-Eulalie. Reconnaissables à leurs cornes en lyre, nul doute, ce sont des Salers ! Revisitées, colorées… et éco-conçues.
C’est une jolie histoire, simple et réconfortante. Celle qui se fait connaître sous le nom d’artiste Lucie-Maria de Paloma a posé ses valises il y a cinq ans dans le Cantal. Son cheptel de « Meuh Meuh » anime le petit village rural de Sainte-Eulalie. Reconnaissables à leurs cornes en lyre, nul doute, ce sont des Salers ! Revisitées, colorées… et éco-conçues.
Dans le Cantal, les vaches font partie du paysage. Les Salers, en particulier, qui sont fréquentes dans les verts pâturages de ce département auvergnat et se reconnaissent aisément à leur robe acajou. Sainte-Eulalie est un petit village en plein cœur du Pays de Salers. Mais depuis quelque temps, une nouvelle race de vaches, des animaux imaginés et sculptés par Lucie-Maria de Paloma, en font voir de toutes les couleurs à la commune rurale.
Un troupeau de « Meuh Meuh »
Sur Linkedin, la plasticienne se présente comme une « artiste contemporaine auvergnate engagée dans l’éco-conception ». Les sculptures bovines « pop et colorées » sont créées avec « des matériaux recyclés ». La sculptrice-peintre a débarqué de la région parisienne il y a 5 ans. Tombée sous le charme des monts du Cantal, elle s’y est installée et a construit peu à peu son troupeau de « Meuh Meuh ». La jeune fille de 23 ans en fait depuis un an son activité professionnelle et a ouvert une galerie. Son cheptel compte à ce jour 80 modèles uniques, de tailles, formes et couleurs différentes… et même quelques vaches meubles. « Ce sont les Salers qui m’inspirent, j’aime leurs cornes en lyre (…) » a-t-elle confié à Patricia Olivieri, de l’Union du Cantal.
Pour concevoir ses bêtes, Lucie-Maria de Paloma a trouvé l'inspiration dans la technique du papier mâché, transmise dès son plus jeune âge par sa mère, apprend-on dans l’article. La journaliste donne des précisions sur la fabrication. « La structure originelle des vaches est faite en carton ou grillage », et habillée ensuite de papiers collés qu’elle laisse « sécher plusieurs semaines, voire plusieurs mois ». Une quarantaine d’heures sont nécessaires pour réaliser un petit format. Pour disposer de matériaux de récup’, l’habitante de Sainte-Eulalie a installé un conteneur et elle chine aussi dans les vide-greniers. Autant dire que le bilan carbone de ses vaches est tout à fait satisfaisant !
Escapade au Cow Museum d'Amsterdam
Les vaches font aussi leur apparition sur de vieilles toiles recyclées, sur des panneaux de bois « relookés », sur des porte-clés, des cartes postales…
Pour communiquer et exporter en dehors du Cantal, l’artiste se fait connaître sur les réseaux sociaux. Récemment quelques-unes de ses vaches sont allées voir si l’herbe était plus verte au Cow Museum à Amsterdam.