Vendanges 2020, la qualité pointe son nez
Cette année, la vendange devrait être bonne et le vin aussi ! Du moins dans le Puy-de-Dôme où les viticulteurs s’apprêtent à récolter un raisin de qualité et précocement par rapport aux années précédentes.
Cette année, la vendange devrait être bonne et le vin aussi ! Du moins dans le Puy-de-Dôme où les viticulteurs s’apprêtent à récolter un raisin de qualité et précocement par rapport aux années précédentes.
L’heure des vendanges a sonné dans le Puy-de-Dôme ! Les premières récoltes ont démarré cette semaine sur la base des prélèvements «tests» de 200 baies de raisin réalisés régulièrement deux fois par semaine. Ceux-ci permettent de vérifier différents critères d’évolution du grain tels que le poids, la teneur en sucre, l’acidité, le PH etc… La cueillette du «graal» devrait s’étendre sur « 15 à 20 jours, voire trois semaines dans les secteurs très tardifs, précise Gilles Vidal, président du syndicat des viticulteurs de la zone d’appellation Côtes d’Auvergne. Toutes les vendanges seront eterminées aux alentours du 25 septembre».
Confiance des viticulteurs
Cette année, la vendange devrait être bonne et le vin aussi ! «Nous ne serons pas sur les records de rendement de 2018- qui fut une année exceptionnelle en la matière- mais la qualité sera bien au rendez-vous» confirme Gilles Vidal. Le climat et ses caprices ont joué en faveur de la vigne avec des fortes chaleurs très courtes et des fraîcheurs nocturnes qui ont évité le stress à la vigne. «Nous sommes dans une année très précoce marquée par des sorties de grappes importantes au printemps. D’ailleurs sur quelques secteurs on a fait tomber des raisins sur certaines parcelles, notamment en gamay, pour gagner en qualité. La campagne de 2020 se rapproche ainsi de celle de 2003 où les vendanges avaient démarré fin août». Le président du syndicat se dit alors «confiant, très confiant» dans la récolte 2020. Le scénario des trois à quatre dernières années où la sécheresse et la grêle avaient touché tous les secteurs ne s’est pas reproduit cette année, hormis sur quelques parcelles très ciblées. «Nous sortons d’une année 2019 catastrophique, marquée par une sécheresse, particulièrement impactante pour l’ensemble des cultures, y compris la vigne». Une difficulté amplifiée par l’effet Covid au printemps dernier, stoppant une partie de la commercialisation des côtes d’Auvergne.
La vendange 2020, qui s’annonce sous de bons auspices, est donc la bienvenue pour les viticulteurs du Puy-de-Dôme répartis sur près de 400 ha : 270 ha en AOC, 80 ha en IGP et le reste en vin de France ou sans appellation.