Aller au contenu principal

Veau sous la mère : une filière rémunératrice à forts débouchés

Jeudi 4 mai la chambre d’agriculture de la Lozère et l’association nationale « Le Veau sous la mère » ont organisé une rencontre chez Denis Valette, éleveur à Termes. Leur but ? Promouvoir auprès des exploitants et des futurs éleveurs, l’installation, la diversification ou la reconversion dans une filière à la fois rémunératrice et à forts débouchés.

Denis Valette entouré de ses deux bouchers, Florent Salles et Frédéric Tichit.
Denis Valette entouré de ses deux bouchers, Florent Salles et Frédéric Tichit.
© Sabrina Khenfer

Denis Valette élève des veaux sous la mère depuis 2003. Grâce à 65 Limousines, secondées par une dizaine de Montbéliardes qui viennent compléter l’apport en lait, il produit chaque année une cinquantaine de veaux de lait, qu’il vend en moyenne 1 400 euros par tête. « En Lozère, c’est l’une des seules productions qui parvient à tirer son épingle du jeu, explique-t-il. Financièrement, malgré les astreintes, c’est bien plus intéressant que du broutard. C’est une filière d’excellence et on sait pourquoi on travaille. S’il y avait plus d’éleveurs, avec une démarche qualitative, on pourrait créer une vraie filière ici. »
C’est justement l’objet de la venue de Francis Rousseau, animateur de l’association nationale « Le Veau sous la mère ». Chiffres à l’appui, il explique qu’un veau de lait labélisé est vendu jusqu’à 9 € le kilo de carcasse, contre 2,70 € en moyenne pour un broutard. « C’est une production qui dégage un bon revenu à l’unité. À la vente le veau sous la mère coûte entre 15 et 20 % de plus qu’un veau de boucherie, ce qui est normal car le coût de production est plus élevé : pour 40 veaux de lait, on produit 500 veaux de boucherie. Mais il s’adresse à une catégorie de consommateurs qui est prête à payer un peu plus pour manger bien. » Une filière d’excellence qui ne représente que 5 % des veaux produits en France. Elle est également celle qui a le plus suivi la hausse du coût de la vie. En trente ans, le prix du kilo carcasse est passé de 5,35 à plus de 9 €, soit une plus-value moyenne de 500 € par animal.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1409, du 11 mai 2017, en page 3.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière