Vanik Berberian : « On commence à en demander beaucoup trop aux élus »
Vanik Berberian dirige depuis 2008 l’association des maires ruraux de France (AMRF). Lui-même maire de Gargilesse-Dampière dans l’Indre (300 habitants), il s’efforce de fédérer, d’informer et de représenter les maires des quelque 10 000 communes françaises de moins de 3 500 habitants.
Que retenez-vous du dernier congrès des maires de France auquel vous avez assisté ?
Pour ce qui nous concerne, le gouvernement a proposé d’établir un agenda rural afin de dresser ensemble une liste de priorités à réaliser selon un échéancier défini. Cela pourrait concerner des domaines aussi variés que la santé, la mobilité ou encore l’éducation. Le dossier devrait être porté par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, mais pour le moment, nous n’avons pas de date précise quant à sa mise en place, nous en sommes encore au stade des discussions.
À quoi ressemble aujourd’hui la relation entre les maires ruraux et le gouvernement ?
Aujourd’hui, il y a une véritable obligation pour le gouvernement de renouer un lien qui s’est brisé. Cela passera par la concertation, les décisions ne peuvent plus se prendre unilatéralement.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1488, du 13 décembre, en page 6.