Utiliser le biocontrôle des insectes dans les élevages
La lutte biologique représente une alternative à l’utilisation de traitements chimiques pour lutter contre les insectes en élevage. Zoom sur trois exemples en production animale.
Il existe de nombreux insectes nuisibles pour une bonne conduite d’élevage. En élevage avicole, le pou rouge, acarien de la famille des dermanyssidés, entraîne des pertes économiques : œufs tachés donc déclassés, baisse du taux de ponte, œufs plus petits ; des risques sanitaires, de la mortalité et de l’inconfort pour l’éleveur et les animaux. Cet acarien se nourrit du sang des poules. Une éradication complète est très difficile voire improbable. Des moyens de lutte peuvent permettre de réduire nettement la densité des populations. Le traitement de la poule n’est pas autorisé et inutile, le pou ne vivant pas sur la poule. Deux acariens, prédateurs naturels, existent : androlælaps casalis et cheyletus eruditus. Le premier a un comportement de chasseur. Le second est moins mobile, c’est un guetteur. Il injecte une toxine et peut tuer beaucoup plus de poux qu’il n’en consomme. Leurs comportements de prédation sont complémentaires. Ils sont inoffensifs pour l’homme et l’animal. Les mouches sont des parasites majeurs pour les élevages avicoles, cunicoles, bovins, ovins, caprins, équins. Elles sont sources de pertes économiques et vecteurs de maladies.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 9 juillet 2015.