Une vie consacrée à la race salers
Aujourd’hui retraité, Géraud Trin fait partie des pionniers qui ont cru dans les qualités de la race salers.

Géraud Trin, une grande figure de l’agriculture et de l’élevage cantalien.
©
L'Union du Cantal
“Dire qu’en 1945, juste après la guerre, la race salers a bien failli disparaître à tout jamais. Je n’osais y croire”, confie Géraud Trin, ancien éleveur maintenant retraité depuis quelques années. Il fait partie de ces pionniers qui, à la fin des années 1950, contre vents et marées, ont réussi à sauver la salers de la disparition. Au cœur de la tourmente productiviste de l’époque, un petit nombre d’éleveurs déterminés, dont Géraud Trin, a cru aux qualités de la salers, portant cette race à un haut niveau de qualité. Ils ont su mettre en valeur ses atouts, non seulement en France, mais aussi dans le monde entier.
L’épreuve de la guerre
Cette volonté déterminée dans le travail et l’engagement coopératif agricole, Géraud Trin l’a acquise dès son plus jeune âge dans l’exploitation familiale, à la ferme du Barra à Aurillac. Il travailla plusieurs années avec son père comme aide familial, avant d’être mobilisé en 1939 au 92e RI. Son expérience, sa robustesse physique et sa volonté lui permirent, durant l’année 1940, de s’évader à plusieurs reprises de prisons allemandes, d’échapper plusieurs fois à la mort, puis de rentrer enfin chez lui sain et sauf, après maintes péripéties qu’il raconte volontiers avec truculence. “J’ai surtout eu beaucoup de chance, car le hasard m’a fait rencontrer des gens qui m’ont aidé et auxquels je dois certainement la vie”, souligne Géraud Trin. Il succéda à son père en tant que chef d’exploitation à la ferme du Barra, développant et sélectionnant sans relâche son troupeau de vaches salers. Il participa régulièrement au Salon international de l’agriculture, accompagné de son fils Jean qui a repris le flambeau, et remporta de nombreux prix à plusieurs concours de la race.
Simplicité, modestie et professionnalisme
Un nombre impressionnant de plaques tapissent un mur intérieur de sa maison et décorent ses bâtiments d’exploitation, sans parler des coupes et trophées divers soigneusement rangées dans une vitrine. Il eut une autre passion, l’élevage de la race chevaline percheronne. Il assuma en outre d’importantes responsabilités en tant qu’administrateur au sein de divers organismes agricoles, notamment au Herd-book salers, aux contrôles laitier et de croissance. Agé aujourd’hui de 85 ans, Géraud Trin est officier du Mérite agricole et porte-drapeau des prisonniers évadés. Ceux qui le connaissent bien apprécient chez lui sa simplicité, sa modestie et son professionnalisme.
L’épreuve de la guerre
Cette volonté déterminée dans le travail et l’engagement coopératif agricole, Géraud Trin l’a acquise dès son plus jeune âge dans l’exploitation familiale, à la ferme du Barra à Aurillac. Il travailla plusieurs années avec son père comme aide familial, avant d’être mobilisé en 1939 au 92e RI. Son expérience, sa robustesse physique et sa volonté lui permirent, durant l’année 1940, de s’évader à plusieurs reprises de prisons allemandes, d’échapper plusieurs fois à la mort, puis de rentrer enfin chez lui sain et sauf, après maintes péripéties qu’il raconte volontiers avec truculence. “J’ai surtout eu beaucoup de chance, car le hasard m’a fait rencontrer des gens qui m’ont aidé et auxquels je dois certainement la vie”, souligne Géraud Trin. Il succéda à son père en tant que chef d’exploitation à la ferme du Barra, développant et sélectionnant sans relâche son troupeau de vaches salers. Il participa régulièrement au Salon international de l’agriculture, accompagné de son fils Jean qui a repris le flambeau, et remporta de nombreux prix à plusieurs concours de la race.
Simplicité, modestie et professionnalisme
Un nombre impressionnant de plaques tapissent un mur intérieur de sa maison et décorent ses bâtiments d’exploitation, sans parler des coupes et trophées divers soigneusement rangées dans une vitrine. Il eut une autre passion, l’élevage de la race chevaline percheronne. Il assuma en outre d’importantes responsabilités en tant qu’administrateur au sein de divers organismes agricoles, notamment au Herd-book salers, aux contrôles laitier et de croissance. Agé aujourd’hui de 85 ans, Géraud Trin est officier du Mérite agricole et porte-drapeau des prisonniers évadés. Ceux qui le connaissent bien apprécient chez lui sa simplicité, sa modestie et son professionnalisme.