Une saison difficile pour les estives du mont Lozère
Réunis à Bellecoste, sur le mont Lozère, les groupements pastoraux s’interrogent sur leur avenir.
L’ambiance comme le temps n’étaient pas au beau fixe tout en haut du mont Lozère, au hameau de Bellecoste, où tous les acteurs des groupements pastoraux du Gard et de la Lozère se sont retrouvés à l’initiative de l’association qui les regroupe, du parc national des Cévennes et du Copage. Outre les présidents des groupements, les bergers, les élus des communes concernées par les estives, le parc national était représenté par son président et son directeur, la chambre d’agriculture par ses techniciens et le Copage par son président et son animatrice. Dans son discours de bienvenue, le représentant de la municipalité du Pont-de-Montvert, a rappelé combien la commune était attachée au maintien des estives et des pratiques ancestrales de transhumance, qui depuis très longtemps permettent d’entretenir un milieu fragile, de maintenir une montagne vivante sans oublier que ces pratiques sont un apport non négligeable sur le plan économique, pour toutes les communes concernées. Cette année a été marquée par les attaques subies par les troupeaux et l’élu a redit son soutien aux bergers qui sont confrontés à ce nouveau problème, affirmant que le loup n’est pas compatible avec l’agro-pastoralisme du mont Lozère. Le maire de Vialas, représentant Sophie Pantel, vice-présidente du conseil régional, rappelle que celle-ci a demandé que des autorisations de tirs soient délivrées sur la zone du Lozère, au cœur du parc et partout où les attaques se multiplient.
La suite dans le Réveil Lozère du 4 septembre 2014, page 5.