Une production ovine qui croit en son avenir
Le 71e congrès de la fédération nationale ovine (FNO) s’est conclu vendredi 20 avril à Rodez par un discours volontariste de la présidente Michèle Boudoin devant un parterre de 400 éleveurs.
Durant trois jours, Rodez et l’Aveyron ont vécu à l’heure ovine, avec des visites de fermes et de sites de transformation de lait ou de viande ovine, jusque dans le Lot et le Tarn-et-Garonne. Environ 400 membres de la FNO et leur présidente nationale, Michèle Boudoin, installée dans le Puy-de-Dôme, ont échangé à huis clos jeudi 19 avril sur les problématiques de la filière puis se sont retrouvés le lendemain, vendredi 20 avril, pour l’assemblée statutaire de la FNO et la table ronde sur la restauration collective, sujet qui était le thème d’un congrès renouant avec l’Aveyron, 22 ans après celui de Millau.
C’est donc dans le premier département moutonnier de France que le 71e congrès FNO a évoqué les dossiers occupant la filière. Pour Michèle Boudoin, « il était important que les gens se parlent ici à Rodez, notamment sur la complémentarité des productions d’agneaux laitiers Lacaune issus de la filière Roquefort, et ceux du cheptel allaitant. Nous ne produisons en France que 43 % de notre consommation, il est possible de s’organiser avec ces deux types d’élevage. Les agneaux Lacaune sont une chance pour toute la filière ovine », assure la présidente de la FNO.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1458, du 3 mai 2018, en page 3.