Une première pour l’animal, pas pour l’agriculteur
À l’automne dernier, quatre Aubrac lozériens se sont qualifiés pour le concours général agricole du Salon de l’agriculture. Parmi eux, Igloo, un taureau âgé de cinq ans et élevé à l’EARL Laurens du Pic de Mus de Saint-Laurent-de-Muret.
Igloo n’est pas un inconnu pour tous ceux qui suivent le monde des concours d’Aubrac. Le taureau, âgé de cinq ans et élevé à l’EARL Laurens du Pic de Mus, est arrivé deuxième de sa section au concours du dernier Sommet de l’élevage. Cette année, il fait partie des seize bêtes sélectionnées, dont quatre lozériennes, pour le concours général agricole de la race.
Des retombées sur tout le territoire
Si c’est la première fois que l’animal ira au Salon de l’agriculture de Paris, ce n’est pas le cas pour son propriétaire, Bertrand Laurens qui est un habitué de la manifestation. « J’essaye d’emmener une bête chaque fois que c’est possible, confie l’intéressé. C’est une période de l’année un peu compliquée, on est pas mal occupé sur l’exploitation mais c’est important pour moi d’arriver à nous mobiliser pour représenter la race. C’est un événement porteur qui nous permet de promouvoir la race mais aussi notre territoire et notre savoir-faire. On n’en retire pas, comme sur d’autres événements, des bénéfices à court terme. Il faut voir plus loin les retombées sur les filières et le territoire. »
Suite de l'article à lire dans le dossier Salon de l’agriculture du Réveil Lozère n°1448, du 22 février 2018, en page 11.