Une première mission d’enquête
Quatre exploitations bourbonnaises touchées par la grêle étaient enquêtées afin d’évaluer les dégâts.
Fin mai, l’Allier n’a pas été épargné par l’épisode orageux mêlé de grêle ; un nombre relatif d’exploitations agricoles situées dans le sud-ouest et est du département ont été impactées. Des dégâts non sans conséquence sur la campagne en cours qui ont conduit la Chambre d’agriculture a demandé l’ouverture d’une procédure de calamité agricole pour tout le département.
Quatre exploitations observées
Dans ce cadre, une mission d’enquête avait lieu le 10 juin dernier, en présence du syndicalisme, de la Chambre d’agriculture et de la Direction départementale des territoires (la DDT ayant en charge la coordination de ces expertises, ndlr). L’objectif de cette matinée était de recueillir, auprès d’un échantillon d’exploitations impactées par la grêle, des informations et des constats de perte qui permettront d’évaluer les dommages.
Quatre exploitations ont ainsi été visitées : à Nizerolles, Molles, Beaune-d’Allier et Chambérat. Bilan de cette première mission d’enquête : des surfaces en herbe hachées, de l’herbe boueuse, des céréales sectionnées, l’apparition de moisissures... des conséquences catastrophiques pour les agriculteurs qui pensaient reconstituer les stocks après la sécheresse de 2015. Et la pluie tombée début juin n’a fait qu’accentuer la situation.
Une deuxième mission d’enquête sera organisée à l’automne afin d’évaluer les dommages à la fin de la période fourragère. À l’issue de ces enquêtes, un rapport d’expertise sera établi et transmis au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Une commission nationale statuera alors sur la recevabilité de la demande de reconnaissance de l’état de calamité agricole pour tout le département de l’Allier : cette demande porte sur les prairies et non les céréales assurables. Si l’état de calamité agricole est reconnu, les exploitants agricoles sinistrés pourront demander des indemnités pour les cultures touchées.