Une population très surveillée
La vallée de la Truyère a accueilli, samedi 4 et dimache 5 octobre, environ mille personnes invitées à dénombrer les populations de cerfs, sur un secteur de près de 70 000 hectares.
Cette opération menée conjointement par les fédérations départementales des chasseurs du Cantal, de la Corrèze, de la Creuse, de la Haute-Loire et de la Lozère, concernait les populations de cerfs réparties sur six massifs forestiers différents entre Auvergne, Limousin et Languedoc-Roussillon. Outre des comptages annuels, tous les six ans, à tour de rôle, chaque massif fait en effet l’objet d’un dénombrement quantitatif et qualitatif, le plus précis possible. La période du brame est le moment choisi par les fédérations des chasseurs, pour réaliser ce comptage.
Après les massifs de l’Artense, de Combeneyre-Margeride, du Haut-Allier Gévaudan, du sud creusois et de l’Alagnon, cette treizième édition avait pour cadre, pour la troisième fois, le massif de la Truyère. Il s’agit de la plus vaste opération de comptage de cerfs opérée au niveau du territoire national.
Le brouillard matinal complique les choses
« L’intérêt technique est de connaître cette population afin de pouvoir disposer d’une photo instantanée du massif, affiner notre connaissance des espèces sur une zone de 53 communes en Lozère et dans le Cantal », expliquait, au premier jour des opérations, Emmanuel Marquet, technicien de la fédération départementale des chasseurs du Cantal. Hélas, sur le terrain dès l’aube, le brouillard s’était lui aussi invité.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 30 octobre 2014.