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Une méthodologie pour évaluer la qualité des sols et des végétaux

Le sol n’est pas un élément individuel. Il faut le prendre en compte avec la plante dans un système global. Un chercheur néo-zélandais a développé une méthode dans ce sens.

La méthode d’évaluation visuelle des sols permet d’obtenir de manière rapide une vision globale  du système.
La méthode d’évaluation visuelle des sols permet d’obtenir de manière rapide une vision globale du système.
© Costie Pruilh

« L’évaluation visuelle des sols (EVS) est basée sur les principes fondamentaux de pédologie et d’agronomie. Elle s’appuie sur des mesures faites en laboratoire et sur le terrain. Elle prend en compte des informations sur l’état physique, chimique et biologique du sol et de ses effets sur les performances des prairies ou des cultures. Elle offre de manière rapide une vision globale du système, permettant de cerner le problème et de suivre l’effet de l’agriculture et des pratiques culturales sur la qualité des sols et des plantes, la productivité, les pertes de fertilisants vers les nappes et rivières, le stockage de carbone et les émissions de gaz à effet de serre », explique Graham Sheperd, pédologue néo-zélandais, spécialiste de la chimie du sol, venu présenter cette méthodologie lors d’une journée organisée dans la Sarthe par Pâturesens. Seuls des outils courants tels qu’une bêche, une planche, une bassine, un sac en plastique sont nécessaires. Cette méthodologie est utilisable en grandes cultures comme en élevage. La qualité du sol est notée sur la base des seuls indicateurs concernant le sol. La performance des plantes nécessite la connaissance de l’historique cultural de la prairie ou de la culture. « Une fiche d’évaluation reprend ensuite la note attribuée pour chaque indicateur. Un coefficient, une fois appliqué, la note globale obtenue permet de savoir dans quelles conditions l’on se trouve, avant de comparer les résultats pour le sol et pour les plantes », poursuit l’expert. L’EVS se base sur dix indicateurs visuels en ce qui concerne le sol et sur autant de critères pour la plante pour le pâturage ou pour une culture.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 12 février 2015.

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