Une méthode efficace pour observer ses animaux
Une bonne observation de l’état de santé de l’animal peut aider à faire baisser ses coût de production. Le Contrôle laitier mise sur la méthode Obsalim.

Pour le docteur Giboudeau, il suffit d’être attentif à l’état général de l’animal pour améliorer ses rendements.
©
L'Union du Cantal
Une fois qu’on a rencontré le docteur Bruno Giboudeau, on ne regarde plus ses vaches de la même manière. Un coup d’œil à l’animal et il peut dire son état de santé, et si son alimentation et ses conditions de vie lui conviennent. A la demande du Contrôle laitier du Cantal, ce vétérinaire présentait sa méthode d’observation “Obsalim” récemment à Talizat. Le Gaec la Meule du Vent servait d’observatoire grandeur nature à cette journée dont l’objectif est de donner aux éleveurs les moyens de baisser leurs charges d’exploitation. “Notre but est de conseiller objectivement les agriculteurs afin qu’ils puissent trouver la solution la mieux adaptée à leur travail”, souligne François Fayolle, directeur du Contrôle laitier. Depuis quelques années, les techniciens du Contrôle laitier se sont formés à la méthode “Obsalim (observation des systèmes alimentaires) mis au point il y a une vingtaine d’années par Bruno Giboudeau.
Apprendre à interpréter les symptômes pour anticiper
Cette méthode met l’accent sur l’alimentation, avant même les conditions d’hygiène et l’état des bâtiments. “Un troupeau en bonne santé aura toujours de meilleurs rendements, note Bruno Giboudeau. Il suffit pour cela de revenir à une simple observation avec une analyse méthodique et pragmatique des symptômes. La vache peut alors nous dire beaucoup de choses de par son aspect général”. La méthode Obsalim, disponible par fiches, recense 11 sites d’observation traduisant 143 symptômes. Il s’agit de les interpréter pour intervenir et le plus souvent anticiper les problèmes. “C’est une habitude à prendre”, prévient le docteur Giboudeau. Selon un barème prédéterminé, le résultat de l’observation indiquera des manques ou des excès d’apports alimentaires aussi précis que la teneur en zinc ou en azote par exemple. Il suffit d’être attentif à l’état général de l’animal, à son poil, ses yeux, son comportement (fatigué ou énervé), son temps de rumination, les bouses, l’urine, et pour le lait les écarts de TP et de TB.
Une lecture à l’échelle du troupeau
L’observation peut se faire sur 12 heures, 24 heures, une semaine et pendant les repas. La lecture se fait à l’échelle du troupeau. Changer totalement d’alimentation n’est pas nécessaire. Des améliorations très nettes sont possibles en changeant simplement l’heure des repas, l’ordre des aliments, le dosage en compléments, foins et ensilage voire en supprimant un produit superflu. “Il n’y a aucun a priori, insiste le créateur de la méthode Obsalim qui, au fil de ses rencontres, enregistre de trop nombreuses erreurs. Parfois, une bonne lecture des étiquettes permet de constater que la valeur indiquée ne correspond pas à ce qui est réellement recherché”. Au final, les laitières du Gaec la Meule du Vent obtiennent une bonne note de la part du docteur Giboudeau. Pour lui, la réflexion sur les bâtiments va dans le bon sens avec une longueur d’avance sur ce qui se fait en alimentation et en génétique.
Apprendre à interpréter les symptômes pour anticiper
Cette méthode met l’accent sur l’alimentation, avant même les conditions d’hygiène et l’état des bâtiments. “Un troupeau en bonne santé aura toujours de meilleurs rendements, note Bruno Giboudeau. Il suffit pour cela de revenir à une simple observation avec une analyse méthodique et pragmatique des symptômes. La vache peut alors nous dire beaucoup de choses de par son aspect général”. La méthode Obsalim, disponible par fiches, recense 11 sites d’observation traduisant 143 symptômes. Il s’agit de les interpréter pour intervenir et le plus souvent anticiper les problèmes. “C’est une habitude à prendre”, prévient le docteur Giboudeau. Selon un barème prédéterminé, le résultat de l’observation indiquera des manques ou des excès d’apports alimentaires aussi précis que la teneur en zinc ou en azote par exemple. Il suffit d’être attentif à l’état général de l’animal, à son poil, ses yeux, son comportement (fatigué ou énervé), son temps de rumination, les bouses, l’urine, et pour le lait les écarts de TP et de TB.
Une lecture à l’échelle du troupeau
L’observation peut se faire sur 12 heures, 24 heures, une semaine et pendant les repas. La lecture se fait à l’échelle du troupeau. Changer totalement d’alimentation n’est pas nécessaire. Des améliorations très nettes sont possibles en changeant simplement l’heure des repas, l’ordre des aliments, le dosage en compléments, foins et ensilage voire en supprimant un produit superflu. “Il n’y a aucun a priori, insiste le créateur de la méthode Obsalim qui, au fil de ses rencontres, enregistre de trop nombreuses erreurs. Parfois, une bonne lecture des étiquettes permet de constater que la valeur indiquée ne correspond pas à ce qui est réellement recherché”. Au final, les laitières du Gaec la Meule du Vent obtiennent une bonne note de la part du docteur Giboudeau. Pour lui, la réflexion sur les bâtiments va dans le bon sens avec une longueur d’avance sur ce qui se fait en alimentation et en génétique.