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Une journée technique pour favoriser les couverts végétaux

Le parc national des Cévennes et la chambre d’agriculture organisaient le 7 décembre sur le causse Méjean une journée technique autour des intercultures courtes d’automne. L’occasion de présenter aux quelques agriculteurs et étudiants présents cette pratique respectueuse de l’environnement, mais encore peu utilisée.

© Sabrina Khenfer

Les couverts végétaux. Un outil agronomique encore peu connu mais aux vertus pourtant multiples, selon Christophe Fourcade, chargé de mission agriculture biologique au sein du PNC : « L’idée c’est de mettre en culture certaines espèces, comme le blé, la moutarde, le trèfle, le sarrasin… dans la période qui sépare une récolte du semi suivant. Le fait de ne pas laisser la terre nue permet d’éviter le lessivage des sols et de limiter la pousse des adventices. Ce couvert va favoriser l’activité biologique, la fixation de l’azote sur la parcelle, agir contre les bio-agresseurs et préparer au mieux la culture suivante. »
Le choix des espèces dépend des attentes de chacun, qu’on soit installé en bio ou non. Autonomie fourragère ? Alternative verte ? « Selon les objectifs il y a plusieurs étapes à prendre en compte, de l’implantation à la destruction lorsque la parcelle n’est pas pâturée. Il faut alors choisir des espèces gélives, qui seront détruites par le froid. C’est l’objectif de cette journée : expliquer ces différentes étapes, mettre le doigt sur les difficultés, répondre en fonction des objectifs de chacun… » Certaines réticences, en effet, méritent d’être levées. « Le coût des semences peut en rebuter quelques-uns, admet Christophe Fourcade. Notamment lorsqu’il n’y a pas une valorisation directe en termes d’herbage. Il est possible de mesurer ce que ces couverts apportent au niveau agronomique, mais c’est un frein pour certain de ne pas pouvoir en constater directement les effets. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1488, du 13 décembre, en page 4.

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