Chambre d’agriculture
Une journée pour les éleveurs bovin-viande
La journée technique bovin-viande organisée par la chambre d’agriculture a réuni de nombreux éleveurs ce jeudi 14 novembre à Rieutort-de-Randon, une occasion d’échanges et de discussions autour de la performance bovine.
La journée technique organisée par la chambre d’agriculture de la Lozère a réuni de nombreux éleveurs et acteurs de la filière le 14 novembre à Rieutort-de-Randon. Une présentation de l’accord interprofessionnel d’Interbev avait également lieu, ainsi qu’une étude sur la vente directe organisée par l’association De Lozère. Les thèmes de la productivité numérique en élevage allaitant, l’autonomie fourragère, l’engraissement et la gestion de l’herbe étaient traités au cours de la journée. Une analyse de fourrage en direct par la société Lial Massif Central avait été organisée par la chambre et tous les participants sont partis en fin de journée avec leur analyse individuelle.
Tout d’abord, un bilan de la filière pour cette année : dans le département, la main d’œuvre est vieillissante pour l’élevage bovin-viande. Le nombre d’exploitants diminue mais la taille des exploitations augmente et le cheptel est maintenu, dans un contexte économique où le marché mondial est en expansion, l’union européenne est déficitaire et la France importe. En Lozère, les deux-tiers des ventes sont des ventes de broutard vers l’Italie, une voie peu rémunératrice. À contrario, la viande finie rapporte plus. 90 % des animaux finis sont abattus sur le massif central. Les démarches qualité ont tendance à augmenter (25 % des exploitations en label, 4 % en agriculture biologique, 6 % en circuit courts) et permettent de valoriser à la fois l’image du territoire et les revenus. Par exemple les ventes de Fleur d’Aubrac et de boeuf Fermier Aubrac augmentent (+23 % pour la Fleur d’Aubrac en 20 ans) mais ce sont des filières qui manquent d’animaux.
À lire dans le Réveil Lozère n°1234 du 21 novembre 2013, en page 4.