Élevage ovin
Une journée génétique ovine
Organisées pour la première année, les journées portes ouvertes dans les centres génétiques ovins ont pour objectif de présenter leurs atouts aux éleveurs de brebis. Si l’amélioration génétique est un moyen pour faire face à la demande croissante de viande ou de lait dans les pays émergents, elle est aussi un moyen de renforcer la compétitivité, les impacts environnementaux ou encore de réduire les risques sanitaires. C’est pour cette raison que France Génétique Élevage, Mouton Charollais et les partenaires de la filière ovine souhaitent mobiliser et informer les éleveurs sur les bénéfices à investir dans la génétique.
Une meilleure génétique pour gagner plus
En complément de la maîtrise de l’alimentation, du système de production et de la gestion sanitaire du troupeau, l’amélioration de la génétique du cheptel ovin offre de réelles possibilités d’amélioration des performances techniques : prolificité, valeurs laitières, qualités bouchères…, ainsi que des résultats économiques de l’élevage. Levier efficace pour améliorer le revenu des éleveurs, la génétique nécessite de la continuité dans l’effort de sélection mais récompense l’investissement par les impacts positifs sur le long terme sur l’ensemble des performances de l’élevage.
En effet, l’utilisation de béliers ou d’agnelles sélectionnés permet à l’éleveur d’obtenir :
- plus d’agneaux. En production allaitante, la maîtrise de la productivité est le premier levier technique d’amélioration du revenu.
- plus de lait. En production laitière, l’éleveur recevra un meilleur paiement du lait car il sera de meilleure qualité et en plus grande quantité. En production allaitante : les agneaux allaités auront une meilleure croissance.
- plus d’efficacité alimentaire. Moins de fourrage et de concentrés consommés pour un même niveau de production.
Ne pas investir peut, en revanche, coûter cher à l’éleveur. Pour des raisons d’économie sur le court terme, l’achat d’un bélier non qualifié et sans garantie d’origine peut avoir des effets négatifs : sur la prolificité des agnelles, mais aussi avec une baisse de croissance des agneaux de boucherie. Au final, le mauvais raisonnement de l’achat du bélier peut entraîner des pertes 10 fois supérieures à l’économie immédiate réalisée.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 1er juin 2012.