Une espèce encore « vulnérable », selon Bruxelles
Les premiers résultats du rapport sur l’état de conservation du loup dans l’UE montrent, selon la Commission européenne, que cette espèce « n’est pas encore en état de conservation favorable » dans l’UE.
Malgré les demandes pressantes du secteur agricole, la Commission européenne ne semble pas encline à réviser la directive Habitat – ou au moins à donner plus de flexibilité aux États membres dans ce cadre – pour permettre la gestion des populations grandissantes de loups dans l’UE. À ce stade, selon des données partielles, le loup « n’est pas encore en état de conservation favorable dans la plupart des évaluations » faites par les États membres, a indiqué un représentant de la Commission lors d’une audition organisée conjointement par les commissions des Pétitions, de l’Environnement, de l’Agriculture du Parlement européen le 5 décembre sur l’évaluation des populations de loups dans l’UE.
Conformément à la directive Habitats, les États membres doivent, tous les six ans, faire rapport sur l’état de conservation des différentes espèces, dont le loup. Ce processus devrait se terminer l’année prochaine : l’agence européenne pour l’environnement travaillera avec les États membres pour mettre la dernière main aux évaluations, qui feront l’objet d’une consultation publique en janvier 2020, puis en juin, les premiers résultats seront rendus publics et les résultats complets seront disponibles à l’automne.