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une cure essentielle pour les animaux et les éleveurs

Assez éloignés des repères connus avec les traitements allopathiques, les soins aux bovins par les huiles essentielles requièrent quelques notions avant de se lancer. Christian Brugeron, éleveur laitier en conversion biologique en Gaec avec son frère, raconte comment il utilise l’aromathérapie.

© DR

L’aromathérapie est l’une des trois pratiques vétérinaires complémentaires, avec la phytothérapie et l’homéopathie. Depuis quelques années on constate un regain d’intérêt pour ces médecines en élevage, car de plus en plus d’exploitation se convertissent en agriculture biologique, mais aussi parce que les consommateurs les considèrent moins agressives et plus respectueuses de la nature que les médicaments habituels. L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie. C’est l’utilisation d’huiles essentielles extraites des plantes médicinales aromatiques, à des fins thérapeutiques. Dans l’approche des pratiques vétérinaires classique, on s’intéresse principalement au germe pathogène et à utiliser un antibiotique plus ou moins ciblé pour qu’il agisse sur celui-ci. Cependant, si l’on tue le germe mais que le terrain (équilibre alimentaire, immunitaire, stress…) ou que la toxémie (accumulation de déchets dans le corps) présentent toujours des conditions favorables à son développement, alors il finira par revenir. Par conséquent, en utilisant les propriétés de différentes huiles essentielles, il est possible d’agir sur le germe, la toxémie et le terrain alors que les antibiotiques ne ciblent que la bactérie.
Le Gaec de Blachère utilise cette technique : « Installé en Gaec avec mon frère en production bovin lait et ovin viande, nous possédons un troupeau de 50 vaches laitières et un troupeau de 400 brebis viandes, indique Christian Brugeron, éleveur en agriculture biologique sur la commune de Lanuéjols. Nous avons commencé une conversion en agriculture biologique depuis début 2016 ». Depuis cette date, le Gaec utilise l’aromathérapie. « Tout d’abord, nous avons suivi une formation théorique et pratique de deux journées pour comprendre comment agissent les huiles essentielles et quelles pratiques à adopter », ajoute l’éleveur. Cette pratique vétérinaire alternative s’utilise en tant qu’antiparasitaire interne et externe, anti-inflammatoire, antimicrobien… Elle a un effet immédiat sur l’animal, donc le traitement est curatif.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le numéro 1434 du 16 novembre 2017 en page 11.

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