Une charte des bonnes pratiques en bovins lait revue et augmentée
Une réunion d'information a été organisée par la FRSEA Occitanie, en accord avec le Cniel et le Criel Occitanie, le 15 décembre à Marvejols. Au menu pour la douzaine d'éleveurs inscrits à la journée : les changements de la nouvelle édition de la charte des bonnes pratiques en élevage laitier. Suivi d'une visite l'après-midi dans une exploitation pour voir l'application de l'outil Boviwell sur le terrain.
Née dans les années 1990, la charte des bonnes pratiques en élevage (CPBE) vient de subir un rafraîchissement inédit. Créée pour restaurer la confiance que le public accorde aux éleveurs, et des évolutions en 2000, 2003, 2007 et 2012, pour s'adapter aux attentes de la société et des éleveurs ; en 2022, le texte inclut désormais les questions du bien-être animal (Boviwell) et de durabilité sociale.
Le chapitre cinq, bien-être et sécurité, est découpé en deux nouveaux chapitres : la durabilité sociale et le bien-être animal. Si la question du bien-être semble plutôt claire, qu'en est-il de la durabilité sociale ? « Ce chapitre porte sur la qualité de vie, la sécurité des personnes qui travaillent sur la ferme, l'image du métier et les services rendus par l'élevage », a détaillé Claire Saby, l'animatrice régionale CPBE. Ici, on retrouve des éléments sur le remplacement, la gestion des nuisibles ou encore la problématique de la transmission. Le remplacement d'abord : en cas d'imprévu, l'éleveur sait comment se faire remplacer. Pour la gestion des nuisibles, le contrôle et la mise en place d'un plan d'éradication sont désormais pris en compte. Pour la transmissibilité (recensement) : proche de la retraite, l'éleveur a commencé à prévoir la transmission de son exploitation à un futur repreneur. Autant d'arguments supplémentaires pour montrer l'utilité publique des élevages, sans rouler sous la réglementation.