Portrait
« Une assurance récolte pour les fourrages »

Stéphane Gallaud
42 ans, producteur céréalier sur 140 ha à Brassac-les-Mines, président de la caisse locale de Groupama et vice-président de la fédération départementale de Groupama.
Mutualiste dans l’âme, Stéphane Gallaud ne doute pas que l’union fait la force. Il tient d’ailleurs à rappeler que c’est par le rassemblement des Hommes qu’aujourd’hui les agriculteurs ont des avantages sociaux qui correspondent aux exigences de leur métier. «Quand les gens s’impliquent ensemble, ils peuvent faire avancer les choses. Malheureusement, j’ai l’impression que nous en sommes de moins en moins conscients, tout comme le fait que les mutuelles, telle que Groupama, sont le prolongement de nos exploitations. Pourtant les mutuelles et les contrats d’assurance qui nous sont proposés sont indispensables. Si nous n’étions pas rassemblés autour de ces organismes, nous n’aurions pas de mutuelle ni même d’assurance aussi proches de notre métier. Je prendrai l’exemple de l’assurance climatique pour les céréales. Une structure telle que Groupama ne peut financer à elle seule «cette roue de secours». Les subventions publiques sont indispensables mais encore faut-il convaincre l’Etat de participer. Cette assurance est aujourd'hui maintenue parce que le syndicalisme agricole, la Chambre d’agriculture et la mutualité se sont réunis pour la défendre. Désormais, nous devons convaincre l’Etat français de financer une assurance récolte pour les fourrages. »