Économie agricole
Une année mitigée pour le revenu agricole français
Les comptes de l’agriculture de la ferme France ont été publiés à la fin du mois de décembre. Tour d’horizon générique et réactions.
Comme chaque année, la fin de l’année précédente a été marquée par la publication de la commission des Comptes de l’agriculture concernant les résultats prévisionnels des revenus agricoles en 2011. Il est à noter que les statistiques et chiffres fournis à cette occasion « sont établis sur le champ des exploitations agricoles métropolitaines considérées comme moyennes et grandes sur la base de la valeur de leur production brute standard (PBS). On considère qu’une exploitation est moyenne ou grande si sa PBS dépasse 25 000 euros. La méthode de calcul repose sur une exploitation des résultats du Réseau d’information comptable agricole (Rica) qui constituent la référence pour les années passées. Ces résultats sont actualisés à l’année en cours en utilisant les mêmes indices conjoncturels que le compte national de l’agriculture. L’indicateur d’évolution du revenu retenu est le résultat courant avant impôts (RCAI) par actif non-salarié, exprimé en termes réels ». Il ressort que le revenu agricole moyen par actif s’établirait à 30200 euros, contre 30900 euros par rapport à l’année précédente d’après les chiffres communiqués par Agreste, le service de la statistique agricole du ministère de l’Agriculture. L’année 2011 est surtout marquée par la « forte croissance des coûts de production, liée à la flambée des cours des matières premières de 2010 et à la hausse continue des prix des produits pétroliers depuis le milieu de l’année 2009 ». Il faut en effet savoir que l’année 2011 a été l’année où le cours du pétrole, en moyenne, a été la plus élevée de tous les temps. L’Insee, qui constate un mieux en matière de redressement des prix des productions animales contre une stabilisation dans les productions végétales, insiste sur le fait que les charges des agriculteurs se sont notamment accrues sur les postes alimentation animale, engrais et fioul bien sûr. L’Insee pointe deux autres chiffres: d’une part, une augmentation de 5 % de la valeur de la production agricole, y compris les subventions, et, d’autre part, le fait que l’emploi agricole continue à décroître.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 6 janvier 2012.