CER
Une alliance qui conforte un poids lourd de la gestion et du conseil
L’assemblée constitutive de l’alliance E = MC 5 s’est tenue le 28 janvier, une alliance qui réunit cinq CER France d’Auvergne et de Lozère.
La réflexion a débuté fin 2008. Suite à une étude publiée en juin 2010, les cinq CER France du Bourbonnais, du Cantal, de la Haute-Loire, de la Lozère et du Puy-de-Dôme Avenir ont décidé de passer à l’acte. Après décision de leur conseil d’administration en juillet et août 2010, 65 administrateurs venus des cinq départements ont validé cette alliance, intitulée E = MC 5 à Saint-Chély-d’Apcher le 28 janvier en présence de représentants nationaux.
Une stratégie commune
“Cinq centres du Massif central qui mettent leur énergie en commun pour élaborer un projet d’alliance stratégique où chacune des entreprises garde son identité” : telle est la devise arborée par cette alliance destinée à consolider les activités de chaque CER. Comme l’ont expliqué les différents responsables, présidence et direction seront assurées de façon tournante par les différents responsables des cinq centres pour une durée d’un an. Michel Brugeron, président du CER Lozère, et Alain Coulange, directeur du CER de l’Allier, superviseront la destinée du groupe pour cette première année d’activité. Concrètement, cette alliance ne change rien pour les adhérents de chaque CER, si ce n’est qu’elle devrait concourir à améliorer davantage encore les services à la clientèle. “Les CER France sont à l’expertise comptable ce que le Crédit agricole est à la banque”, se plaît à dire Alain Coulange, directeur. “Comme leur lointain cousin, ces anciens centres de gestion agricole, tous adhérents au réseau CER France, ont pour origine l’agriculture, a-t-il expliqué. Ils se sont élargis à d’autres marchés comme les artisans commerçants, les professions libérales. Chacun a conservé une structure associative au sein de laquelle les adhérents ont le pouvoir. En consolidant les CER de cinq départements, l’alliance se veut être un poids lourd de la gestion et du conseil.” “Même si chaque structure reste indépendante puisque cette alliance est stratégique et non fusionnelle”, rappelait Michel Brugeron, “avec un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros, ces cinq entreprises démontrent clairement qu’elles ont un potentiel important.” C’est donc un projet que vont mettre en commun ces cinq CER. “Celui-ci comprend une démarche ambitieuse sur la baisse des coûts de production, une obligation légale en matière de comptabilité, fiscalité et juridique. Il s’agit également d’accompagner chaque centre à travers un tableau d’information en temps réel, de réfléchir au profil de l’agent, interlocuteur majeur auprès des clients assurant la fonction d’interface par rapport à l’entrepreneur adhérent”, précisait Alain Coulange. “À côté de ces trois projets majeurs, d’autres seront lancés pour s’attaquer au marché des particuliers, mettre en place une veille économique agricole et enfin de se doter de structures permettant d’acquérir des cabinets.”
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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