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Une agriculture innovante et performante

C’est chez les frères Solignac à Palhers, éleveurs caprins en agriculture biologique, que s’est déroulée la journée Innov’action organisée par la chambre d’agriculture de Lozère.

Hervé (à droite) et Samuel Solignac.
Hervé (à droite) et Samuel Solignac.
© Sandra Hartmann

Innov’action, opération portée par les chambres d’agriculture en est à sa troisième édition, mais c’est une première en Lozère. Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture veut transformer l’essai. « L’idée est de monter ce que la recherche peut apporter à l’agriculture. Nous devons être performants techniquement. Performants pour que nos exploitations soient compétitives et encore plus en ces temps de crise. Performants pour transmettre les meilleurs outils possible. » Au sein de la grande région, les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire ont autant de poids, voire plus, que l’aéronautique ou le tourisme. Et ce, grâce à des agriculteurs capables de concilier des entreprises agricoles compétitives et des systèmes de production à faible impact sur l’environnement. « Il faut donc montrer ce que nous sommes capables de faire, poursuit-elle. Donner la parole aux agriculteurs pour présenter des pratiques intéressantes, et surtout innovantes, pouvant être déclinables. » Outre l’aspect environnemental que nous venons de mentionner, Innov’action s’articule autour de la performance économique et sociale. En région, toutes les productions sont représentées, « pour faire découvrir les agricultures des treize départements ». Francis Chabalier, directeur de la chambre d’agriculture complète en indiquant que « l’agriculture requiert un ensemble de compétences que ce soit de la part des techniciens ou des agriculteurs. Face aux mutations permanentes de l’agriculture, il n’y a plus de modèle unique. » Installé ou non, l’agriculteur ne construira pas son projet seul, il faut optimiser les ateliers, raisonner la conduite et avoir un œil plus avisé sur les marchés. « Avec la consommation existant aujourd’hui, reprend Christine Valentin. On peut vivre de notre métier, mais il faut faire avec ce que demande le consommateur et être capable de positionner ou repositionner une exploitation sur un marché. » L’agriculture biologique est un bon exemple, les consommateurs y étant de plus en plus sensibles et les entreprises demandeuses notamment en lait, que ce soit en brebis, en chèvre ou en vache. Et les chiffres de conversion ne cessent d’augmenter avec des aides pouvant être importantes les premières années. Samuel et Hervé Solignac (Gaec des Pieds de moutons à Palhers) produisent du lait caprin bio depuis 2012 : « Des investissements et un choix dicté par l’économie et la volonté de se dégager du temps pour nos familles et nos responsabilités professionnelles ou associatives », témoigne Hervé.

La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 23 juin 2016, numéro 1365.

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