Un zeste de fraîcheur intemporel
Sa saveur mentholée loin de laisser indifférent aurait des vertus bénéfiques sur la digestion. Qu’on l’aime pour son goût ou ses propriétés, la pastille de Vichy reste une valeur sûre de la confiserie.
Cambrai à ses bêtises, Montélimar ses nougats, Aix-en-Provence ses calissons, Flavigny-sur-Ozerain ses anis… et Vichy, ses pastilles. Confiserie emblématique de la cité thermale nichée au cœur de l’Auvergne, la pastille de Vichy a traversé les époques captant dans son sillage une clientèle de fidèles mais pas que… Le bonbon à la fragrance mentholée si particulière est né en 1825 des expériences du chimiste Jean-Pierre-Joseph d’Arcet. À l’époque, la pastille avait d’abord une indication thérapeutique. Connu aussi sous le diminutif de « Darcet », le chimiste eut l’idée d’ajouter du sucre à des sels minéraux de l’eau thermale de vichy pour en faire un bonbon octogonal. Plus exactement, il utilisa le carbonate de soude puis du bicarbonate de soude (appelé aussi bicarbonate de sodium) présent naturellement dans les sources de Vichy. À cette époque, la pastille de Vichy est encore vendue comme médicament en pharmacie, et s’appelle Pastille de Vichy ou encore Pastille du bassin de Vichy.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1524, du 5 septembre 2019, en page 16.