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Un Sylvotrophée pour « démontrer les bonnes pratiques par l'exemple »

Ces 27 et 28 mai se tenaient dans quatre exploitations du parc des Cévennes la seconde édition des sylvotrophées. Une manière de mettre en lumière et faire découvrir les pratiques innovantes et durables de gestion forestière. Illustration sur le causse Méjean.

Les trois collèges de jurys visitent la parcelle de Sylvie Coisne.
Les trois collèges de jurys visitent la parcelle de Sylvie Coisne.
© G.S.

« Valoriser une gestion durable et multifonctionnelle des forêts » : l'intention du Sylvotrophée 2021 peut sembler un peu obscure. Pourtant, ce trophée récompensant les bonnes pratiques de gestion en forêt a bien les idées ancrées dans le sol. Après une première édition en 2018, voilà que ce concours a été organisé cette année dans l'ensemble des parcs du Massif central, notamment celui des Cévennes en Lozère, en lien avec le Centre national de la propriété forestière. Quatre parcelles particulièrement vertueuses ont été sélectionnées parmi huit candidats sur le territoire. Ces 27 et 28 mai, le jury du Sylvotrophée, composé de trois collèges (forestier, écologues, usagers) a visité chacune d'entre elles pour évaluer chaque parcelle à l'aune des critères définis par chaque jury. « L'objectif est de démontrer les bonnes pratiques par l'exemple » explique Baptiste Algoët, chargé de ce projet au parc national des Cévennes. Dernière des visites, l'équipe du concours s'était donné rendez-vous jeudi 28 mai après-midi au milieu du causse Méjean, en pleine zone coeur du parc. Sylvie Coisne possède ici 1 600 hectares, hérités de son père, qui avait planté voilà soixante ans des pins noirs d'Autriche grâce au fond forestier. Ils devaient alors alimenter durablement une papeterie dans le Nord. Depuis, l'usine a fermé, mais la forêt est restée dans la famille et exploitée par le groupement forestier rural Somical, notamment pour l'industrie et la papeterie.

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