Bovin Croissance
Un regard technique mais un regard neutre
Au-delà de la pesée, le contrôle de performance permet à l’éleveur de bénéficier de conseils éclairés « par un œil extérieur et neutre ».

Pierre Blancher est éleveur allaitant Charolais-limousin(1) à St Sylvestre Pragoulin. Il y a deux ans, il a choisi d'adhérer à la formule VA4 de Bovin Croissance.Obligatoire pour les sélectionneurs, cette formule est aussi ouverte aux éleveurs non inscrits qui souhaitent soumettre leurs animaux au contrôle de performance et bénéficier ainsi des conseils du technicien.
En inscrivant son cheptel charolais au contrôle de performance, Pierre Blancher bénéficie d'un suivi régulier des animaux et surtout, des conseils éclairés du technicien de secteur, spécialisé dans la race, Sylvain Heurtier. « J'avais besoin d'un œil extérieur pour améliorer la génétique de mon élevage et développer son potentiel de croissance ».
Sylvain Heurtier intervient à plusieurs reprises sur l'exploitation : une première visite pour définir le planning d'accouplement, une deuxième pour la pesée obligatoire assistée, une troisième en juin pour faire le tour des bê-tes ; en été une autre visite s'impose pour l'achat de génétique mâle et femelle, puis plus tard, pour un nouveau pesage (réalisé ici par l'éleveur), le pointage et la récolte des données en vue de l'indexation des animaux. L'analyse technique est réalisée sur la base des informations enregistrées sur le logiciel SIBOVAL. Chaque animal est suivi dès sa naissance et une fiche carrière lui est attribuée. Pour les mâles, les critères portent sur les facilités de naissance, le potentiel de croissance, le développement musculaire, squelettique et l'index de synthèse. Pour les femelles, le caractère allaitant, l'aptitude au vêlage et l'index de valeur maternelle sont les critères retenus. « Mais ce n'est pas l'ordinateur seul qui fait le travail! précise Pierre Blancher. Le conseil et la décision finale tiennent à l'œil du technicien». Pierre Blancher ne regrette pas le travail entrepris avec Bovin Croissance. « Tout seul, je progresserai moins vite avec, en plus, le risque de faire de mauvais choix. Et aujourd'hui, il ne faut pas se tromper. Il ne faut pas négliger le côté commercial avec des Italiens qui recherchent de plus en plus des animaux avec du potentiel de croissance ».
(1)180 ha, 40 ha de céréales, 100 vêlages (vêlages d'hiver pour les charolaises avec 50 % d'insémination), 150 UGB annuelle sur 2008, atelier poste sevrage engraissement porcs + fabrication d'aliment.
Avis de l'expert