Un plan de relance pour la production de miel français
Après la mise en place d’un plan de développement durable en apiculture de deux ans initié en 2013. Le ministre de l’Agriculture a annoncé son prolongement à travers un nouveau programme sur deux ans. Augmenter la production reste le principal objectif.
La production reste un enjeu majeur de la filière apicole française. Chaque année, la France importe près de 30 000 tonnes de miel, en provenance d’Europe de l’est, d’Amérique latine et d’Asie principalement. Même si la production nationale, légèrement supérieure à 10 000 tonnes, a augmenté en 2015, celle-ci reste bien loin derrière les 18 500 tonnes produites en 2012. L’objectif du nouveau plan ambitionne de couvrir à nouveau 50 % du marché national à l’horizon 2025. Le même constat s’applique concernant les « reines » aux trois quarts importées d’Europe de l’est. Le nouveau plan se déclinera sur quatre axes et concernera la formation, la limitation de l’exposition des abeilles aux facteurs de risque, l’organisation de la filière et la formation des apiculteurs.
« Il faut qu’on se réorganise pour produire des reines et des essaims. On a un problème » résume le ministre Stéphane Le Foll prônant la création d’une interprofession de la filière. La question de l’organisation est, selon lui, au cœur des débats. Une réunion se tiendra le 1er mars pour lancer la proposition d’une interprofession. « Je souhaite que cela débouche sur un accord ». À l’heure actuelle, près de 10 % des apiculteurs sont des professionnels et produisent environ 90 % de la production totale.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 11 février 2016, numéro 1346.