Un même nombre d’enseignants du fait d’effectifs stables
Jeudi, l’inspecteur d’académie en visite dans des établissements aurillacois s’est assuré sur le terrain qu’élèves et équipes enseignantes effectuaient une “bonne” rentrée.
Sur les douze millions d'élèves qui rentraient ce jeudi, 22 117 sont de jeunes Cantaliens. Un peu plus de la moitié entrent en primaire ou maternelle. L'effectif global (écoles, collèges et lycées) diminue de 128 élèves. Ce que l'inspecteur d'académie, Yves Delécluse, traduit par une "relative stabilité". Avec 762,5 postes, l'encadrement reste donc peu ou prou le même dans le département. Il reste bien supérieur au niveau national, s'empresse de rappeler l'inspecteur. Un constat à rapprocher aussi des résultats aux examens scolaires où le Cantal se distingue favorablement ; des résultats "hyper-performants", comme le souligne M. Delécluse. Dans les écoles, la moyenne des élèves par classe reste inférieure à 18. Une donnée qui masque quelques disparités importantes, certaines classes ne dépassant pas douze élèves, d'autres étant largement au-dessus de ce ratio moyen.
École, collège, lycée
Dans les collèges, l'inspecteur considère la légère augmentation de la dotation comme une bonne nouvelle. De son propre aveu, jusqu'en mai, cette dotation horaire était un peu serrée. Ce sont les conclusions d'une réflexion conduite avec les chefs d'établissements qui ont permis cette évolution favorable. Ainsi, le nombre d'élèves par division reste à 22,4 (il est de 25 sur la moyenne nationale). Soit une dotation en nombre d'heures par élève plus favorable que certaines zones très difficiles, comme les Zep (zones d'éducation prioritaires). L'accompagnement des 22 collèges publics et, dans une moindre mesure, des huit collèges privés, est aussi assuré par le Conseil général. Le Département a livré deux établissements neufs - Jeanne-de-la-Treilhe à Aurillac et Blaise-Pascal à Saint-Flour - et entreprend d'importants travaux à Mauriac. La collectivité départementale subventionne aussi le transport scolaire quotidien : une mesure qui, cette année, profite à 4 800 jeunes Cantaliens scolarisés de la maternelle à la terminale. Dans les lycées, Anne-Marie Pellegrini, inspectrice de l'Éducation nationale chargée de l'information et de l'orientation, se félicite d'un meilleur ré-équilibrage sur les établissements aurillacois Duclaux et Monnet. En revanche, cette rentrée 2010 révèle une désaffection marquée pour les secondes professionnelles, notamment dans des sections industrielles ou mécaniques. A contrario, le lycée de Mauriac attire des jeunes de loin grâce à une formation originale sur les métiers de l'eau.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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