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Un film poignant pour parler des risques psychosociaux en agriculture

La MSA du Languedoc organisait mardi 17 septembre à Mende une avant-première du film Au nom de la terre, d’Édouard Bergeon. Au terme de la séance, agriculteurs, élus, travailleurs sociaux, médecins… ont pu participer au débat organisé autour du suicide en agriculture.

Près de 150 personnes ont pu voir le film et participer au débat.
Près de 150 personnes ont pu voir le film et participer au débat.
© Aurélie Pasquelin

Sorti le 25 septembre, Au nom de la terre raconte l’histoire du père du réalisateur Édouard Bergon. Agriculteur, Pierre reprend la ferme familiale en Mayenne. À la fin des années 90, il connaît de grandes difficultés sur son exploitation et sombre peu à peu. Émouvant et poignant, le film raconte son histoire et celle de sa famille. Quelques jours avant la sortie officielle du film, mardi 17 septembre, la MSA du Languedoc organisait au cinéma de Mende une séance en avant-première. Il faut dire que les chiffres sont alarmants : en 2015, 605 suicides d’assurés du régime agricole en France, soit plus d’un par jour.

L’importance du dialogue
« Je ne vais plus voir de films sur l’agriculture depuis de nombreuses années mais là le sujet est plus qu’important », a confié Cédric Saur, président de la MSA du Languedoc. « Nous sommes là pour parler du mal-être, du suicide afin que d’autres ne vivent plus ça », a résumé Patricia Granat, agricultrice sur le causse Méjean. En parler pour éviter, tel était le projet de la MSA en organisant cette projection et surtout, par la suite, un débat.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1527, du 26 septembre 2019, en page 3.

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