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Trop d’offres d’emploi dans le monde agricole ne trouvent pas preneur

Les services de remplacement et Agriemploi Lozère font face à un inédit manque de personnel, alors que la demande, elle, augmente. Explications.

Les services de remplacement et Agriemploi Lozère font face à un inédit manque de personnel, alors que la demande, elle, augmente. Explications.
Les services de remplacement et Agriemploi Lozère font face à un inédit manque de personnel, alors que la demande, elle, augmente. Explications.
© JC Gutner/Illustration

« Nous avons des difficultés de recrutement dans les deux associations » : les chargés de mission en recrutement des associations Agriemploi et Service de Remplacement, qui se consacrent à l’emploi agricole, tirent la sonnette d’alarme. Les deux services croulent sous les demandes de remplacement ou d’offres d’emploi émanant d’exploitants (en propre ou via des groupements d’employeurs), mais les salariés disponibles pour occuper ces emplois ne se bousculent pas au portillon. Un phénomène qui n’est pas propre au monde agricole, et se retrouve dans tous les secteurs de l’emploi en France. Si les explications sont clairement multifactorielles, certains facteurs peuvent jouer davantage sur le manque d’attractivité de l’emploi agricole : « ce ne sont pas des postes faciles au quotidien, le métier d’agriculteur est dur, mais nous offrons des missions très variées : des CDI, des CDD, des missions longue durée ou plus courtes, etc. selon les envies de chacun », pointent les chargés de mission. « En ce moment, on fait de la couture, pour offrir un remplacement quelques jours ici, puis à un autre poste, selon l’urgence des demandes ». À Agriemploi, par exemple, une dizaine d’offres publiées début mars n’ont reçu presque aucune candidature. « Aujourd’hui, les candidats veulent du changement ; obtenir un CDI n’est plus la voie rêvée », notent les chargés de mission ; un constat partagé par les services en ressources humaines de nombreux secteurs. « On n’offre plus seulement un emploi, mais une qualité de vie », pointent les chargés de mission.

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