Trois tournants majeurs à l’aube du trentième Sommet de l’Élevage
2021 sera synonyme de nouvelle ère pour le Sommet de l’Élevage, avec quatre jours de salon, 10 000 m² supplémentaires d’exposition, et une digitalisation renforcée. Rendez-vous est pris du 5 au 8 octobre à Clermont-Ferrand.
Pour sa trentième édition, le carrefour international du monde de l’élevage veut voir les choses en grand. Privés d’édition en 2020 pour cause de covid, les organisateurs du Sommet de l’Élevage souhaitent se donner tous les moyens pour rebondir cette année, en proposant aux visiteurs une formule inédite.
Inédite d’abord sur la durée, avec un jour supplémentaire, qui permettra au Sommet de s’étaler du mardi 5 octobre au vendredi 8 octobre avec l’ambition de franchir la barre des 100 000 visiteurs. Inédite aussi dans sa configuration, avec la construction d’une nouvelle halle, qui sera opérationnelle d’ici octobre et générera un gain de 10 000 m² d’exposition. « Nous allons pouvoir accueillir davantage d’exposants, améliorer les flux de visiteurs à l’intérieur du salon en élargissant les allées », explique Jean-François Blanc, responsable commercial. Ce nouvel espace sera dédié aux exposants du secteur laitier, de l’aménagement des bâtiments, des énergies renouvelables et de la transformation à la ferme. Il sera complété par deux salles de conférences. Par effet domino, les halls bovins lait et ovins vont bénéficier d’un élargissement de leur espace. « De quoi encore mieux mettre en valeur les animaux notamment à travers les présentations sur les rings et agrandir les gradins », se félicite Jacques Chazalet, le président du Sommet.
Convivial et digital
Enfin, à l’instar d’autres salons, en 2021, le Sommet prend le virage du digital en se dotant d’une application mobile et de nouveaux services web. « Chaque exposant pourra désormais référencer ses produits sur une marketplace accessible toute l’année, organiser des webinaires… L’idée est de mettre cette nouvelle plate-forme web au service de l’événement en présentiel », précise Victor Berthon, chargé du développement digital. En effet, pas question pour le Sommet de céder aux sirènes du 100 % digital. « Les exposants, les visiteurs, les éleveurs… auront plus que jamais besoin de se retrouver après cette année éprouvante », estime Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet. Et de rappeler que le sel du Sommet c’est avant tout son caractère convivial. Évidemment, alors que neuf mois nous sépare encore de l’événement, l’incertitude quant à la situation sanitaire à l’automne est dans l’esprit de chacun. « Nous préparons activement cette édition, mais si les conditions sanitaires venaient à nous contraindre à annuler l’événement, les sommes engagées par les exposants seront intégralement remboursées comme en 2020. Les exposants ne prennent donc aucun risque à s’inscrire dès à présent », précise Fabrice Berthon. Seule certitude, avec son nouvel agencement, le salon sera probablement plus en capacité de répondre aux éventuelles mesures barrières qui pourraient être encore d’actualité en octobre.