Transport simplifié vers la Méditerranée
L’année 2015 a été « bonne » pour les exportations françaises de broutards. La Turquie a permis de maintenir les prix.
Selon l’Idele qui vient de publier ses prévisions de production de viande bovine, la production française de femelles (vaches de réforme laitières allaitantes et génisses) devrait augmenter de 3 % à 824 000 tonnes d’équivalent carcasse après avoir progressé de 4 % entre 2015 et 2014. Le retournement de la conjoncture laitière a entraîné de nombreuses réformes en 2015, si bien que le cheptel de vaches laitières s’est réduit d’un peu plus de 1 % sur l’année. C’est une « bonne » année pour le secteur du broutard. Les exportations ont augmenté de 4 % sur les dix premiers mois, d’après l’Idele. Le dernier trimestre a été très perturbé par la FCO. En octobre, les envois étaient inférieurs de 60 % par rapport à leur niveau de l’an passé. C’est le plus faible niveau depuis 2008 rapporte l’institut. Les estimateurs se veulent rassurants : les stocks dans les exploitations sont limités et les reports ont été résorbés. L’Italie reste le premier débouché malgré une demande plus mesurée. En effet, la crise économique, la baisse de la consommation de viande et la pression des viandes importées mettent à mal les engraisseurs locaux. La Turquie s’est illustrée par ses achats de mâles légers, ce qui a permis de maintenir le marché français.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 4 février 2016, numéro 1345.