FRSEA Limousin
« Toutes les composantes de l’élevage devront être représentées »
Les récentes actions syndicales et la nouvelle gouvernance régionale sanitaire ont été au cœur des débats du dernier Conseil d’administration de la FRSEA.
Réunis autour d’une table ou devant les grilles de la Préfecture de région, les représentants de la FRSEA du Limousin gardent à l’esprit les enjeux qui construiront l’agriculture de demain. C’est donc sans surprise que le dernier Conseil d’administration du syndicat agricole régional s’est ouvert sur le bilan des dernières actions syndicales du 12 avril dernier. Un mouvement, suivi sur les trois départements, lors duquel les professionnels ont défendu l’élevage mais aussi la volonté d’obtenir un revenu décent et des contraintes moins étouffantes.
Une forte mobilisation en Limousin
« En Creuse, nous étions environ une centaine devant les portes de la Préfecture. Nous avons rencontré Madame le préfet et le député Vergnier qui ont entendu nos doléances. Et même s’il n’y a pas eu de mobilisation générale, nous sentons bien que tous les agriculteurs sont prêts à nous suivre si le mouvement était amené à se poursuivre », commence le président de la FDSEA de la Creuse, Pascal Lerousseau.
« En Haute-Vienne, le mouvement a été suivi par près de 250 personnes et notre action a été relayée par France 2 et BFM », témoigne le président de la FDSEA 87, Joseph Mousset. « Nous avons mené une action en grande distribution où nous avons posé 500 autocollants « Élevage : cause nationale ». Le but était de porter le message qu’un agriculteur représente cinq emplois induits. Il ne s’agissait pas de faire du misérabilisme sur le prix mais remporter l’adhésion des consommateurs par l’emploi », ajoute le représentant corrézien, Michel Queille.
Face à la mobilisation régionale, les représentants de la FRSEA ont évoqué la teneur voulue lors de la journée d’action nationale du 23 juin. « Nous devons nous assurer que toutes les composantes de l’élevage sont représentées et axer notre action sur une forte communication en faveur de ce dernier. Nous devons maîtriser les médias et afficher une présence physique et symbolique forte », témoigne le président de la Chambre régionale d’agriculture, Jean-Philippe Viollet. « Le 23 juin prochain, il nous faudra des réponses. Nos revendications seront portées par tous les agriculteurs limousins. Que ce soit pour le maintien de notre élevage ou encore l’obligation d’un revenu décent », ajoute Bruno Gausson. « Il nous faut aller dans le sens de ce que veut la société et cibler sur des messages également portés par le grand public », complète Michel Queille.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 26 avril 213.