Syndicat lozérien de la race Aubrac : le concours national en ligne de mire
Mardi 22 novembre, au Pont-de-Montvert a eu lieu l’assemblée générale du syndicat lozérien de la race Aubrac. Yves Chassany, le président de l’UPRA Aubrac, en a profité pour annoncer la date officielle du concours national Aubrac, organisé cette année en Lozère : les 12, 13 et 14 octobre 2022.

« Nous sommes dans un territoire d’exception, avec des exploitants agricoles qui ont façonné nos paysages », a rappelé Stéphan Maurin, maire du Pont-de-Montvert-Sud-Mont-Lozère, très heureux de se trouver auprès des agriculteurs pour cette assemblée générale. Taux de VCG, calendrier de l’année 2023, questions sanitaires, et bien sûr, le concours national Aubrac : de nombreux sujets ont été abordés durant cette matinée.
Une race sûre de ses fondamentaux
Le président du syndicat, Arnaud Gibelin, l’a rappelé, les effectifs de la race Aubrac continuent leur progression. Ce qui est un signe plutôt positif de la qualité de ses éleveurs, malgré les nombreuses inquiétudes et crises que les éleveurs ont dû affronter en 2022 : sécheresse, hausse des charges, crise en Ukraine, rats taupiers et prédation. « La hausse des prix a grevé les budgets », a gravement rappelé Arnaud Gibelin. « Et si les marchés de l’Algérie et de l’Italie suivent pour le moment l’inflation, les animaux de reproduction sont moins valorisés ». Rappelant aussi que les animaux conventionnels, dans ces moments de crise, ont augmenté les prix. Des crises qui se sont rapidement succédé et qui posent question de l’avenir de l’élevage, à court et moyen terme. « Il y a la question de l’autonomie dans les fermes et diminuer les gros investissements pour limiter la casse », a détaillé le président du syndicat, mais une possible décapitalisation du cheptel inquiète les élus. « Il n’y a pas de baisse significative pour se faire peur », a abondé Michaël Meyrueix, vice-président de la chambre d’agriculture. « Nous avons espoir que les troupeaux vont se maintenir et pouvoir garder le cheptel souche au maximum ». Et pour Arnaud Gibelin, travailler en commun sera la meilleure manière de s’en sortir pour les agriculteurs locaux.