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Syndicat limousin de Lozère : animer la race et mieux la valoriser

Réunis en assemblée générale le jeudi 19 janvier, aux Laubies (Saint-Étienne-du-Valdonnez) les adhérents au syndicat limousin de Lozère ont tiré le bilan de l’année 2022 et préparent les actions de 2023. L’après-midi a été consacrée à la visite de l’exploitation de Jacques Pradeilles, agriculteur aux Laubies.

Réunis en assemblée générale le jeudi 19 janvier, aux Laubies (Saint-Étienne-du-Valdonnez) les adhérents au syndicat limousin de Lozère ont tiré le bilan de l’année 2022 et préparent les actions de 2023. L’après-midi a été consacrée à la visite de l’exploitation de Jacques Pradeilles, agriculteur aux Laubies.
Réunis en assemblée générale le jeudi 19 janvier, aux Laubies (Saint-Étienne-du-Valdonnez) les adhérents au syndicat limousin de Lozère ont tiré le bilan de l’année 2022 et préparent les actions de 2023. L’après-midi a été consacrée à la visite de l’exploitation de Jacques Pradeilles, agriculteur aux Laubies.
© Marion Ghibaudo

En 2022, de nombreuses activités ont émaillé l’année pour les éleveurs adhérents au syndicat. « Une année dynamique, avec une belle participation des éleveurs aux différents concours qui se sont tenus », s’est réjoui Antoine Verlaguet, président du syndicat. Même si la sécheresse, l’augmentation des charges et l’inflation ont, là aussi, fortement touché les éleveurs et leurs façons de travailler. « Toujours plus de difficultés pour les éleveurs », mais Antoine Verlaguet a aussi profité de la réunion pour rappeler les outils à disposition pour les aider à « faire de la plus-value sur nos animaux, notamment nos animaux un peu haut de gamme ». L’un des outils les plus importants à disposition des éleveurs, selon le président du syndicat, reste les GIE : en Lozère, le GIE Lired’Oc et le GIE Lauv’lim, notamment, sont actifs. « Certains travaillent même avec des coopératives ». De plus, les ventes en station connaissent aussi un intérêt qui ne faiblit pas malgré les années. « On se rend compte que ces ventes ont le vent en poupe, parce que les gens viennent et ont un large choix ». Une tendance qui se confirme, et ces ventes prennent même le pas sur celles de veaux en ferme. Un mouvement dont le corollaire le plus positif est le prix de vente des animaux, puisque selon le président du syndicat, les ventes sont tirées vers le haut par rapport à ce qui se pratique en ferme. « C’est une bonne façon d’amener de la plus-value sur les trois à quatre meilleurs animaux de l’exploitation ». Pour la station de Gélioc, le fait d’adhérer au syndicat de race donne le droit de mettre des veaux à la station, a notamment pointé Antoine Verlaguet. Pour la station de Lanaud, l’adhésion au Herd-book limousin est nécessaire. Par ailleurs, si les concours en 2022, ont demandé un certain engagement aux éleveurs puisqu’ils se situaient loin (concours national au Mans et concours interrégional du côté de Gap) ; en 2023, les lozériens sont « les locaux de l’étape » : « nous aurons la chance d’avoir le concours national au moment du sommet de l’élevage à Cournon, et l’interrégional se déroulera à Issoire ».

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